"Avec la lumière convaincre le mal suprême"
Déjà près de 20 volumes et la crainte se fait déjà sentir chez les fans. L’auteur ne tournerait-il pas un peu en rond ? Oui mais non.
Après les présentations du Royaume, de la Colline et des Sauveurs, montrant quelques similitudes avec l’arc sur la prison, nous étions en droit de nous demander si tout cela ne visait simplement pas à rallonger le récit, quitte à mettre de côté l’originalité.
Force est de constater que oui, les zombies sont mis de côté, l’évolution des personnages tourne un peu en rond et Rick réfléchit toujours de la même manière.
Cependant l’auteur connaît tous ces détails, ou en donne l’impression, et joue avec. Ainsi, si Rick reste fidèle à lui-même, certains membres de son groupe laissent entrevoir quelques fêlures dans la confiance aveugle qu’ils lui accordaient.
Malgré ces zones d’ombres, plusieurs acceptent de le suivre pour destituer de son trône Negan ; chef des sauveurs.
Et il est là ! Enfin là ! Un vrai méchant dans Walking Dead. Le Gouverneur n’était qu’une ébauche de la peur. Negan représente l’anti-Rick et pourrait bien être la plus grande épreuve de notre héros manchot.
R.Kirkman parvient à rendre son personnage aussi détestable qu’hypnotique. Ses convictions, sa violence et autres injures font, à mon avis, de Negan le mur que Rick n’arrivera pas à franchir.
Alors oui il y a un risque que l’on tourne en rond mais les personnages sont tellement bien travaillés que l’on ne peut pas bouder notre plaisir et l’attente se fait une fois de plus bien longue.
Critique réalisée avec l'édition:
Walking Dead #19: Ezéchiel,2014 chez Delcourt