Le publirédactionnel est un objet publicitaire personnalisé conçu de façon à s’insérer harmonieusement dans
une publication en adoptant le plus souvent ses codes graphiques, sa maquette, etc. Dans cette optique, il peut
être réalisé en partenariat avec la rédaction du magazine. Du coup, le lecteur, s’il y prête un œil distrait, n’y voit
que du feu, même si la mention “publirédactionnel” est obligatoire. Il est persuadé d’avoir affaire à une vraie
page de magazine, pas à une pub déguisée en rédactionnel. C’est une pratique extrêmement fréquente dans
la presse féminine. Voici deux exemples qui concernent des marques de basket : Converse et Reebok.
Converse insère dans le magazine de cinéma Première un “publi” intitulé Converse : la Filmo, soit cinq décennies
de films dont les héros portent le modèle mythique de Converse, Chuck Taylor All Star. Ce pourrait être
un “sujet mag” comme un autre, et pourtant… c’est de la pub.
Reebok, pour fêter les 20 ans du modèle Freestyle, a choisi le magazine de mode Crash pour inaugurer
la saga publicitaire Reebok Freestyle Cities Collection. Sur ces deux doubles, tout le texte est composé comme
les chapeaux dans le reste du mag : même typo, même casse (tout-capitales), même graisse, même corps.
Le nom des guest-stars (la chanteuse Yelle pour Paris et une danseuse tokyoïte), lui, affiche la même couleur
de contraste (un genre de bleu lavande light) adoptée partout ailleurs dans le mag.