Renaissance #9:
Annie Haslam: chant
Michael Dunford: guitare
Rave Tesar: claviers
Jason Hart: claviers
David J Keyes: basse
Frank Pagano: batterie
En 2009, enfin, Renaissance se reforme, avec à sa tête les deux musiciens phare du groupe: Annie Haslam et Michael Dunford.
Avec eux, deux musiciens qui ont tourné avec Renaissance en 2001/2002: Rave Tesar et David J Keyes et deux nouveaux venus.
En 2010, le groupe publie un maxi-single qui met l'eau à la bouche des fans: "The Mystic & The Muse", titre épique de plus de sept minutes qui nous ramène au bon vieux temps du "Trip to the fair".
Malheureusement, la frilosité des maisons de disque va forcer le groupe de faire ce que bon nombre de grands artistes font depuis quelques années: faire appel aux fans et publier leur disque via internet.
En 2012, l'album est enregistré et prêt à sortir, mais en novembre, un drame va entacher la sortie du disque: Michael Dunford meurt d'une hémorragie cérébrale.
Perte terrible pour le groupe, mais pas question de s'arrêter, the show must go on et Renaissance engage Ryche Chlanda pour prendre la place du grand Dunford.
En avril 2013 sur internet, le groupe publie son nouvel album, et le dernier avec Michael Dunford: "Grandine Il Vento" avec une superbe pochette dessinnée par Annie Haslam.
Une année plus tard, en avril 2014, l'album est réédité par Red River Entertainment, sous le nom "Symphony Of Light", produit par Annie Haslam (qui signe également la nouvelle pochette) et Rave Tesar.
(Playlist sur "Grandine Il Vento")
Symphony of light
Waterfall
Grandine il vento
Porcelain
Cry to the world
Air of drama
Blood silver like moonlight
The mystic & the muse
(Bonus sur "Symphony Of Light")
Tonight
Immortal beloved
Renaissance man
(A. Haslam-M.Dunford)
Invités:
John Wetton: chant (Blood silver like moonlight)
Ian Anderson: flûte (Cry to the world)
Petite précision: "Tonight" et "Immortal beloved" étaient déjà sortis sur le maxi "The mystic & the muse" en 2010, mais étaient absent de la version "Grandine Il Vento", ainsi que "Renaissance man".
L'album précédent, "Tuscany", avait été une bonne surprise, mais rien de plus.
"Grandine Il Vento/Symphonic Of Light" retrouve enfin la magie des grands albums classiques avec qui il peut sans autre être comparé sans crainte.
Certes, on peut regretter les synthés qui alourdissent un peu l'ensemble, mais un orchestre symphonique coûte fort cher de nos jours, n'est-ce pas ma bonne dame?
Les deux invités prestigieux font partie de la grande famille du prog rock britannique.
Annie Haslam avait participé au premier album d'Icon, il était donc normal que John Wetton fasse une apparition.
Et c'est toujours un bonheur d'entendre le son familier de la flûte du grand Ian Anderson.
Oui cet album est un chef d'oeuvre et il risque malheureusement d'être le dernier.
Le groupe va devoir se passer de leur compositeur fétiche, parti composer des nouvelles oeuvres pour enchanter les anges.
Comment Renaissance va-t'il survivre sans Michael Dunford?
En réembauchant Jon Camp?
En devenant un tribute band à sa propre gloire comme tant d'autres groupes de cette époque?
Trouveront-ils un nouveau compositeur de génie qui saura insuffler un nouvel esprit et permettra de relancer la carrière du groupe?
J'en doute, mais l'avenir nous le dira.
Je ne peut toutefois imaginer un Renaissance sans lui, tant il a marqué les albums du groupe.
© Pascal Schlaefli
Urba City
5 septembre 2014
Partager : J'aime