les mots sont usés,
l’indifférence partout.
Combien de violons méritent l’arbre ?
Combien de poètes méritent
les pages impeccables des livres ?
Heureusement qu’il y a encore
Des gestes qui rapprochent,
et le cri strident de l’oiseau de paradis
suspendu dans le ciel.
***
Alexandre Romanès (né à Paris en 1951) – Paroles perdues (2004)