Devrait-on demander à un joueur lambda de citer quelques-uns des jeux phares de la précédente génération de consoles, nul doute qu’il mentionnerait Assassin’s Creed. Malgré le statisme de la licence, la série d’Ubisoft fascine et fédère plusieurs millions de gamers de par le monde. Avec ce nouveau volet baptisé Unity, les développeurs tentent d’insuffler un peu de coopération dans ce monde d’individualiste. La vague de fraîcheur atteint-elle la plage ?
Après une mission d’une dizaine de minutes en duo avec un développeur, je peux affirmer que non, l’apparent changement dans le gameplay est illusoire. L’objectif était ici de s’infiltrer dans un bâtiment truffé de gardes afin de dérober un objet précieux. De prime abord intéressant, la présence des soldats nécessitant une certaine coordination avec votre équipier, l’ensemble s’est vite révélé assez soporifique, balançant entre des bugs de collision, une IA terriblement peu réactive (une habitude, dans la saga des assassins) et une maniabilité vue et revue.
Pire que cela, l’aide apportée par notre allié réduit la difficulté de la quête, déjà largement faisable en solo, à une simplicité désarmante.
Assassin’s Creed oblige, l’emballage est quant à lui toujours au top ; joli et bien modélisé, on peut compter une fois de plus sur ce dernier pour nous faire voyager au travers de ce nouveau pays qu’est la France. Ubisoft Montréal a d’ailleurs pris la peine de créer de nouvelles animations, qui ne sont pas sans rappeler Prince of Persia, permettant à Arno, le nouveau protagoniste, de marcher sur les murs et ainsi passer plus rapidement d’une prise à une autre lors de ses nombreuses escalades.
Sans bousculer le quotidien du joueur, ce sera un Assassin’s Creed Unity propre et bien ficelé qui débarquera à la mi-novembre. Mais la Révolution, elle, n’existe que dans le scénario.