C’est affreux, suite à une terrible tempête de neige, les enfants d’un petit village ont tous disparu dans la forêt. Leurs parents sont au désespoir et n’attendent qu’un héros vaillant pour venir les délivrer du mal (sinon c’est pas grave, vous ferez l’affaire). Le problème c’est que pour évoluer dans la forêt, il y a plein de casse-têtes super hardcore à résoudre, bref ils ne sont pas prêts de revoir leurs chers bambins, c’est moi qui vous le dis !
Chaque niveau est composé de plusieurs écrans divisés en 48 cases. On peut se déplacer librement sur celles-ci uniquement si on a les mains libres. Comprenez par là qu’il est possible de ramasser les objets qui nous entourent et de les emporter dans nos déplacements MAIS que cela nous coûtera de précieux points de vie. Cependant, il est permis de lancer les objets droit devant soi et ce, gratuitement.
Et c’est là que ça devient intéressant car en lançant des objets sur d’autres objets, on peut créer de nouveaux objets (vous me suivez ?). Par exemple, si on lance un morceau de bois sur un autre morceau de bois, on obtient un feu. Et si on combine un feu avec un enfant, celui-ci vous suivra bien gentiment ; on ne perdra donc aucun PV en le traînant comme un boulet jusqu’à sa môman.
Notons également que pour passer d’un écran à l’autre, il faudra généralement combiner certains objets en particulier. Histoire de poser directement les fondements du jeu, cela commence dès le premier écran avec deux arbres à réunir pour libérer la voix mais rassurez-vous, les choses ne vont pas tarder à se gâter. Bon nombre d’énigmes, ainsi que de nombreux ennemis seront là pour vous barrer la route !
Le jeu est composé de 15 niveaux, «un peu mince» me direz-vous. Sauf que quand on meurt, on recommence depuis le début (chaque niveau est généré aléatoirement sinon ce serait trop facile). Et dans Road Not Taken, croyez-moi, on meurt beaucoup. Mais ce n’est pas vraiment un problème car grâce au design ma foi plutôt stylé du jeu, c’est toujours un plaisir de recommencer.
Vous l’aurez compris, le gros point fort de ce titre de Spry Fox est sa réalisation. Les personnages sont tous plus mignons les uns que les autres (mention spéciale aux oursons qui, je trouve, ressemblent à s’y méprendre à Pedo Bear), les niveaux sont quant à eux très colorés et assez diversifiés, le tout bénéficiant d’un petit effet pastel du plus bel effet. Bref tout cela touche énormément ma sensibilité artistique, je ne vous le cache pas (là ce n’est plus le gamer qui vous parle mais le graphiste).
Conclusion : Road Not Taken à un très bon mécanismes originaux, au design vraiment classe et au prix très attractif. Son seul défaut est qu’il demande beaucoup trop d’implication de la part du joueur avant de se familiariser avec son gameplay : soit ça passe, soit ça casse… Mais si ça casse, je ne peux que vous conseiller de persister !