Nous avons reçu à dîner deux amis de notre club de dégustation. Pour une fois, nous avons inversé le service des vins (rouges d’abord et blancs ensuite). La bouteille de Volnay Caillerets 2008 de Bouchard Père et fils a été mise en carafe deux heures avant la dégustation et terminée 48 heures plus tard. L’aromatique est dominée par des arômes d’épices et d’élevage léger (les fruits sont en retrait), avec des tannins élégants mais un peu plus sensibles en finale, sans grande évolution lors de la dernière dégustation, il faudra être patient, quatre à cinq ans d'attente, pour que le vin soit accessible avec un maximum de plaisir.
Le Morgon Javernières 2011 de Jean-Marc Burgaud, que je n’avais pas encore goûté depuis mon acquisition a été dégusté en bouteille (épaulée lors de la première dégustation) sur une durée de 48 heures. Le vin s’est révélé ouvert et déjà plaisant lors de la deuxième dégustation, après 24 heures d’ouverture et est resté à ce meilleur niveau le lendemain. Ce vin, très réussi, est doté d’un fort potentiel, on pourra l’attendre huit à dix ans pour en apprécier toutes les qualités, ou l’aérer sérieusement pour les amateurs tentés par une ouverture ces prochaines années.
Bourgogne : Bouchard Père et fils : Volnay Caillerets ( premier cru) 2006
La robe est soutenue de couleur pourpre, le bouquet net et ouvert évoque les griottes, les cerises, les épices douces, avec des notes de roses, et de très légère réglisse. La bouche est très veloutée, la construction est allongée, les sensations sont ascendantes, avec un centre d’une bonne tenue, charnu et fruitée. La finale est persistante, fraîche, avec un bon maintien (tannins un peu plus fermes) un peu dominée par des saveurs épicées, d’élevage pas encore fondu, qui masquent les fruits un peu discrets et de légères notes florales. Note potentielle 16,5/17, note plaisir 15,5
Beaujolais : Jean-Marc Burgaud : Morgon Javernières 2011
La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, le nez est net et expressif, avec des arômes d’épices variées (dont un léger poivre), de réglisse, de cassis, de cerises noires, avec des notes de framboises. L’attaque est franche, le vin est sérieusement construit dans un milieu de bouche, plein et énergique, concentré, avec des tannins au cœur de grain un peu ferme mais enrobés par une chair délicate, rehaussé de fruits épicés gourmand. La finale est allongée, fraîche, très persistante, tonique, dynamique et savoureuse ( fruits épices, notes réglissées). Note potentielle 16,5 note plaisir 15,5.
Posté par Daniel S à 00:01 - Vins de Bourgogne - Commentaires [0] - Permalien [#]