Fiat 500L Lounge 2014
Après que Fiat ait créé un engouement envers la petite 500, voilà qu’elle tente de renouveler l’expérience avec la 500L. Plusieurs personnes croient que Fiat abuse de la désignation « 500 », mais, personnellement, si la voiture est bonne, je me fous un peu de son nom. Il est vrai qu’après la 500, la 500 Abarth, la 500-e pour la Californie, on peut penser que la 500L est de trop. Toutefois, après une semaine à son volant, la 500L peut apporter de belles idées à cette gamme de petites voitures.Quatre modèles de Fiat 500L sont offerts : Pop, Sport, Trekking et Lounge. Alors que la Pop fait office de modèle de base, la Lounge regroupe beaucoup d’équipements de série. Quant à la Trekking, elle projette une image plus baroudeur destinée à ceux qui aime les loisirs extérieurs et qui apprécieront l’espace intérieur plus généreux. Par ma part, c’est la Lounge que j’ai pu essayer et j’ai plusieurs points positifs en sa faveur.
D’abord, l’espace intérieur est une belle amélioration sur la 500 régulière. Alors que les places arrière sont difficilement utilisables dans la 500, elles sont spacieuses dans la 500L. Peut-être pas au point d’y asseoir trois adultes, mais deux personnes y seront à l’aise. D’ailleurs, la banquette est pleinement ajustable, autant au niveau de l’assise que du dossier. Pour le confort, c’est une autre histoire puisque les sièges, à l’avant comme à l’arrière, sont plutôt durs. De plus, à l’avant, le support latéral est pratiquement inexistant, vous forçant quelquefois à vous agripper au volant. Le style du tableau de bord de la 500L est plus conventionnel, mais il ne manque pas d’attrait. Il délaisse l’énorme cadran de la 500 pour se concentrer sur deux moyens cadrans faisant office d’indicateur de vitesse et de tachymètre. Entre les deux, deux petits cadrans, reliés l’un à l’autre, pour indiquer le niveau de carburant et la température du liquide de refroidissement. Juste en dessous, un petit ordinateur de bord offre des renseignements supplémentaires tels que la consommation de carburant.
La finition intérieure est bien exécutée. Si vous aimez les espaces de rangement, sachez qu’il y a deux coffres à gants de dimensions moyennes. Quelques petits coffres jonchent l’habitacle. Seul le petit rangement dans le ridicule et unique appuie-bras central me semble bon marché et pas très logeable. La visibilité est excellente dans toutes les directions, à l’exception des ¾ arrière, où l’appuie-tête côté passager et le large pilier D bloquent la vision. Une bonne note pour le toit panoramique, offert en option, qui couvre (ou découvre !) la majorité de l’habitacle, donnant ainsi l’impression de rouler en décapotable.
Le groupe propulseur boulonné sous le capot de la Fiat 500L 2014 est le petit quatre cylindres de 1,4 litre auquel on a greffé un turbocompresseur. Sa puissance de 160 chevaux et son couple de 184 lb-pi devraient en faire un équipement de choix dans une voiture comme la 500L. Malheureusement, dans la voiture d’essai, il était jumelé à une boîte manuelle à six rapports. Son levier « stylisé » ne favorise pas du tout les changements de vitesse rapides. Il est long et la boule qui sert à le manipuler est trop grosse. De plus, le temps de réponse du turbo est important et il est difficile de le compenser avec cette transmission. La boîte automatique à six rapports et double embrayage, en option dans tous les modèles, sauf la Pop, fait probablement mieux à ce chapitre. Sur l’autoroute, la voiture est agréable à conduire et le niveau sonore n’est pas trop élevé. C’est d’ailleurs sur l’autoroute qu’elle est le plus à l’aise, loin des changements de vitesse fréquents.
La Fiat 500 régulière est amusante, mais lorsqu’on veut y entasser des occupants, l’espace est plutôt limité. La location d’une 500, récemment, m’a démontré hors de tout doute qu’un grand garçon de plus de 6 pieds prenant place à l’arrière risque de ne plus pouvoir en sortir ! Par contre, dans la Fiat 500L 2014, ce problème d’espace est éliminé. Les passagers ont beaucoup d’espace pour les jambes et peuvent ajuster leur dossier pour un confort apprécié. La dureté des sièges est le seul irritant. Quant à l’agrément de conduite, il est amoindri par cette transmission manuelle mal conçue qui donne l’impression de conduire un camion et qui ne permet pas d’exploiter le moteur turbo. À quelques égards, le style a pris le dessus sur la fonction, mais, somme toute, la Fiat 500L est amusante, spacieuse et compétente. C’est une belle addition dans cette famille Fiat de plus en plus intéressante.
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Essais réalisés précédemment : Fiat 500 2012
Conditions de l’essai
Réalisé du 12 au 20 mai 2014.Météo : beaucoup de soleil, un peu de nuages et de pluie, entre 7 et 30 °C.Modèle essayé : Fiat 500L Lounge 2014Assemblé à Kragujevac, SerbiePrix selon www.fiatcanada.com (3 septembre 2014) :** Pop : 19 995 $** Sport : 21 995 $** Trekking : 24 195 $** Lounge : 24 995 $Prix du modèle essayé : 31 435 $ + taxesDistance parcourue : 726,5 km (55 % autoroute)
Consommation selon Ressources Naturelles Canada :** Ville : 8,0 L/100 km (9,3 selon les normes 2015)** Route : 6,0 L/100 km (7,2 selon les normes 2015)** Émissions : 163 grammes/kmConsommation dans la vraie vie : 7,5 L/100 kmRégime moteur à 100 km/h : 2 000 tours/minuteRégime moteur à 115 km/h : 2 300 tours/minute
Véhicule fourni par Fiat CanadaPhotos prises à Ste-Élisabeth, Québec