Brooklyn Nine-Nine

SYNOPSIS

« La vie au sein du commissariat de police de Brooklyn n’est pas de tout repos : une pléiade d’inspecteurs un poil loufoques doivent jongler entre leur mission de protéger et servir les habitants de la ville, leur vie personnelle et surtout celle du bureau. »

(Source: Allociné)

LA SERIE

Créateurs : Dan Goor et Michael Schur
Scénario  : Dan Goor, Gabe Liedman, Gil Ozeri, Laura McCreary, Luke Del Tredici…
Réalisation : Craig Zisk (Ep 2 9 12 17)…
Casting : Andy Samberg, Melissa Fumero, Jo Lo Truglio, Stéphanie Beatriz, Andre Braugher, Chelsea Perreti, Terry Crews, Dirk Bloker, Joel McKinnon Miller…
Chaîne de diffusion : Fox (Etats-unis) et CityTv (Canada)
Nombre d’épisodes pour la saison 1 : 22

Début de la diffusion US : 17 septembre 2013

CRITIQUE

La saison 2 démarre dans moins d’un mois maintenant (le 28 septembre). Il est donc temps de revenir sur la première saison de Brooklyn Nine-Nine (qui aura reçu en 2014 le Golden globe de la meilleur série comique), créée par Dan Goor, scénariste sur plusieurs épisodes de « Parks and Recreation » et Michael Schur, l’un des scénaristes de « The office US » (ayant même eu un petit rôle dans la série : le rôle du cousin de Dwight Schrute) et également producteur exécutif et créateur de la série « Parks and Recreations ».
La série ne paie pas de mine comme ça, n’est pas la plus hilarante que la télévision américaine ait connue, mais on s’attache aux personnages dès les premières minutes et une fois le dernier épisode terminé, on a qu’une seule envie : retourner dans le commissariat du Brooklyn 99 ! Les épisodes peuvent donc s’enchaîner assez facilement. Mais tous les épisodes ne se valent pas, c’est un peu dommage (mais on s’y fait vite). Certains ne sont pas forcément intéressants au niveau de l’histoire et l’humour y est moins bon, mais ce n’est au final que sur peu d’épisodes que l’on « s’ennuie ».
En tout cas, toute la bande se complète parfaitement bien. Si bien qu’aucun des personnages ne sort vraiment du lot. Il n’y a que les personnages de Jake Perralta (Samberg) et Amy Santiago (Fumero) qui sont un poil plus développés que les autres, sur la fin de la première saison. ([ATTENTION SPOILER] Une histoire d’amour [FIN DU SPOILER]). Mais sinon dans l’ensemble, ils sont à égalités, chacun ayant son degré de « folie » qui les rends si attachants.

On a l’hystérique Rosa, garçon manqué un poil sous tension. Il y a Boyle, le petit gars sympa, adorateur de bouffe (il tient même un blog), un peu souffre douleur de ses collègues. A ses côtés, la fliquette pour qui son boulot et sa volonté de réussir dans la police la pousse à se surpasser et être « lèche-pompe » un peu parfois aussi.

Et puis il y’a Jake Perralta. Le super flic qui résout toutes les enquêtes (ou presque, faut bien en laisser aux autres, une compétition est d’ailleurs une des choses qui lie Jake à Amy…) mais qui est un poil désordonné et un peu « idiot » (marrant quand on sait que la VF est la même que celle de Bernie dans la série animée: « Corneil et Bernie ») .

La secrétaire un peu folle sur les bords, un peu égocentrique. Sans parler des deux branleurs de service qui n’en foutent vraiment pas une de la journée, à se demander ce qu’ils font encore dans la police et que l’on surnomment « Hitchcock » et « Scully » (pour d’obscure raison).

Sans oublier l’homme fort du groupe qui après un coup dur avec un mannequin (de tir… Faut toujours faire attention aux mannequins!) aura une peur bleue de retourner sur le terrain. Et en face d’eux, le capitaine qui essaie tant bien que mal de remettre un peu d’ordre et de discipline dans tout ça, quand son prédécesseur était un peu… A l’ouest et complètement laxiste (D’ailleurs les fans de Friends auront reconnu le concierge : Mr Treeger, alias Michael G Hagerty).

Sous les traits de tout ces personnages on y trouve un Terry Crews en roue libre totale… Mais on commence à en avoir l’habitude (pour ceux qui ne connaissent pas je vous conseille vivement d’aller faire un tour sur Youtube et de chercher les pubs « Old Spice », une marque américaine de soins pour homme) et ce n’est pas du tout un reproche, au contraire. Ca reste dans le ton de la série.

On a aussi Andy Samberg, un habitué du Saturday Night Live qui fait un peu aussi son show dans la série, mais le fait bien. Melissa Fumero, son opposé, permet de former un bon duo comique, à la manière des buddy movies des années 80. Avec eux, Jo Lo Truglio (Boyle) qui est un des personnages les plus attachants de la série et un des plus drôles aussi. Pour finir tout ce petit monde, Chelsea Perreti (Gina) qui obtient ici son deuxième rôle après « Parks and Recreation » (c’est une grande famille la télévision américaine), elle qui est à la base une comique de Stand-up, on la sent bien à l’aise devant une caméra et puis il y a André Braugher que l’on a déjà vu à plusieurs reprises dans des rôles au cinéma( « Poséidon » « Fréquence Interdite », « Les Quatre Fantastiques et le Surfeur d’Argent »…), ou à la télévision (« Dr House ») et qui sera passé près de son Emmy en 2014 (au profit de Ty Burrel de « Modern Family). Et c’est bien dommage, il l’aurait bien mérité avec son rôle de capitaine à la façade dure, mais au cœur fondant tel un chamalow (c’est bon les chamalow ! Et Saint-Malo aussi c’est bien mais c’est pas la même chose…)

Il n’y a vraiment pas grand chose à dire, ils font tous très bien leur boulot, dans les scènes plus sérieuses (qui sont très rares quand même) comme les plus délirantes. On a même droit à des petites guest-stars comme Adam Sandler (épisode 15) ou encore Stacy Keach (épisode 8) et ça, ça fait toujours plaisir, en espérant en avoir un peu plus dans la deuxième saison!

Un joli casting est donc aussi ce pourquoi la série fait de bons scores à la télévision américaine. Tournant autour des 3 millions de téléspectateurs, avec un gros pic à 16 millions pour l’épisode 15 (le plus grosse score pour la série), la fox a donc logiquement refait appel à elle pour une saison 2 qui débutera le 28 septembre. Et ça s’annonce aussi bon que la première saison. En tout cas, espérons-le.

TRAILER

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