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Paris-Colmar à la marche pour uen Feyzinnoise

Publié le 12 juin 2007 par Bernard Suzat

Corinne Dols au bout de son rêve
En bouclant cette épreuve mythique de marche en un peu plus de 46 heures, la Feyzinoise a été au bout de son rêve, malgré la fatigue et la douleur
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le premier sentiment que Corinne Dols éprouva après avoir franchi la ligne d'arrivée à Colmar après plus de 46 heures de marche ne fut pas le soulagement mais plutôt le regret de voir la course s'arrêter!
« Durant les trois derniers kilomètres, on oublie la douleur, on est complètement euphorique et une fois la ligne d'arrivée franchie, tout s'arrête, on a déjà l'impression que la course appartient au passé et tout retombe d'un coup », explique Corinne qui a pourtant espéré de voir cette ligne d'arrivée durant son douloureux périple.
Partie de la banlieue parisienne mercredi soir, l'athlète, entraînée par son mari Philippe, sera passée par tous les sentiments. « Avant d'être une course, c'est avant tout une grande aventure. On va vraiment au bout de soi, on se découvre des vertus que l'on ignorait. Durant la première étape de 215km le plus dur fut de gérer la fatigue. J'avais l'impression de dormir en marchant. Les conditions étaient difficiles avec des grosses chaleurs et des orages et les organismes ont beaucoup souffert », souligne la Feysinoise qui a connu une petite alerte au kilomètre 175 : « Dans une longue ligne droite sous 30°c j'avais l'impression de voir des virages partout ».

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