Depuis des mois, des sociétés, pour la plupart américaines, comme Apple, Microsoft, Dell, Google ou encore IBM ne cessent de nous vanter les mérites du Cloud (nuage). Et pourtant, la récente affaire du piratage du Cloud d’Apple qui a vu les photos dénudées de stars se retrouver sur les réseaux sociaux tend à démonter qu’il ne faut jamais faire aveuglement confiance aux sociétés qui ont pour unique but le profit, la récolte d’informations à but marketing et le contentement des ses actionnaires.
DropBox, iCloud ou encore OneDrive, ces nuages qui vous permettent de stocker, à petit prix, vos divers fichiers informatiques, qu’ils soient professionnels ou privés, sur des serveurs externes via Internet, appartenant donc à des sociétés privées et à but lucratif, ne semblent pas offrir toutes les garanties de sécurité et de confidentialité que nous avions imaginé, la preuve est faite ! Pire encore, en envoyant vos fichiers sur un serveur externe, plutôt que de les sauvegarder sur votre disque dur ou externe par exemple, vous acceptez que ceux-ci soient consultables par la société qui est supposée protéger vos données ou, à l’heure du tout piratable, de vous faire voler vos fichiers par des hackers. En gros, vous vous jetez un peu dans la gueule du loup !
Quand on voit que les services de Cloud sont gérés quasiment tous par des sociétés américaines qui ont en pris pour leur grade après les révélations d’Edward Snowden à propos de la NSA, pensez-vous vraiment que vos données demeureront privées et discrètes. J’en doute sérieusement ! Mais admettons, que ces sociétés sont fiables et offrent véritablement à vos fichiers la confidentialité que vous imaginez, ceux-ci ne sont pas à l’abri d’un piratage. Si cela devait être le cas, que feriez-vous ? Intenterez-vous un procès à une multinationale qui, bardée de billets verts et des meilleurs avocats, vous fera vite comprendre qui dirige le monde ?
Toutefois, voici quelques conseils dont il faut tenir compte pour sécuriser au mieux votre compte Cloud si vous deviez faire appel à un tel service.
Premièrement, il faut utiliser un mot de passe complexe et éviter de remettre celui que vous utilisez déjà sur d’autres comptes ou services. Deuxièmement, dans « la question de sécurité », donnez une réponse que vous seul(e) connaissez. Et dernièrement, l’identification en deux temps, avec la réception d’un code par SMS à introduire comme passe, même si elle peut prendre un peu de temps, demeure une solution plus sûre.
On ne vous le dira jamais assez, méfiez-vous de tout ! Tant du hacker que de la société qui vous vend ce service. Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire pour que le Cloud ne se transforme pas en orage !