En 2012, 15,4 % des salariés travaillent de nuit et 30 % d’entre eux sont des salariés de la fonction publique. Parmi les familles professionnelles les plus concernées par ce travail figurent les salariés de l’armée, de la police et les sapeurs-pompiers, celle des infirmiers et des sages-femmes venant en troisième et quatrième position. Dans la fonction publique, où l’on note une forte présence féminine, il est plus fréquent avant trente ans et décroît avec l’âge. Les salariés concernés par le travail de nuit ont le plus souvent des horaires atypiques, déclarent des conditions de travail plus difficiles que les autres salariés, une forte pénibilité physique et des facteurs de stress compensés par un supplément salarial (Dares analyses, n°062, août 2014).