Japon

La situation économique actuelle d’un pays, comme le Japon, mérite bien d’attirer les attentions, mobiliser les énergies inventives et revivifier, certains concepts économiques, notamment la déflation, autrement la baisse généralisée des prix, quand la demande baisse, il y’a surproduction et que la monnaie se trouve surévaluée, du moment que leurs effets pervers sur un circuit économique, quoi que peu connus, peu usités et moins esquissés, comme cause récurrente, des crises de récession, de surproduction, d’investissement, le déséquilibre de la balance commerciale et celle des paiements, la baisse du pouvoir d’achat et corollaires, constituent le nœud de confluence et de jonction, entre les agrégats et grandeurs qui permettent d’adjoindre, la relance de la croissance à la réforme structurelle, ainsi qu’à la politique monétaire.

Ainsi, l’économie nippone, présente, du moins dans sa configuration actuelle, les caractéristiques fondamentaux, de l’analyse objective de la hausse et l’emballement de sa dette publique,  qui culmine à plus de 200% de son PIB, alors que l’indice du prix à la consommation , lui poursuit sa dégringolade progressive, même si par réformes conjuguées, elle commence à se stabiliser quelque peu, en sachant qu’à défaut d’y remédier par la création monétaire, pour soutenir la demande ou augmenter les salaires, comme l’a si bien entrevu l’actuel premier ministre, contrairement au gouvernement précédent qui l’a récusée, peut être à l’origine de la crise de l’investissement, faire baisser la consommation, plomber le déficit public, et favoriser le sous-emploi, puis qu’on investit substantiellement pour faire des profits, étoffer la spirale de la concurrence de vertus salvatrices et conforter les leviers de la croissance, car le gouvernement nippon, peut-on imaginer, en agissant concomitamment, sur 3 leviers de réformes économiques, la réforme structurelle, couplée à la création monétaire indexée sur la hausse du budget, pour créer une bulle inflationniste, accompagnée d’une injection monétaire, à l’aune des mesures incitatives, à la relance, soit par le biais de nouveaux investissements publics, soit par celui des crédits ou la baisse d’impôts, consentis aux ménages et aux entreprises, se rend effectivement compte, qu’il n’y’a d’alternatives qui sachent dissocier, le désamorçage de la déflation, de la politique monétaire, des réformes structurelles, ainsi qu’autant la fiscalité applicable aux entreprises que la nécessité, d’y introduire la régulation.

Concernant, l’effet boomerang de la TVA, décliné par le lien ci-dessous:

Il importe de remarquer qu’autant l’augmentation de la TVA permette de renflouer les caisses de l’état de ressources, permettant de faire face au remboursement de la dette publique, autant cette hausse, suscitera d’autres questions, naturellement difficiles à élucider, puis que si les salaires n’augmentent pas, comme c’est le cas au Japon, la hausse de la TVA, étouffera l’envol des prix, la demande, tout en ne participant nullement à augmenter la production et encourager l’investissement.

Pourquoi, la production industrielle serait-elle en berne:

La dessus, la conjoncture internationale frappe autant l’économie Japonaise que la plupart, des économies développées, même si le Japon peine comme tant d’autres pays, à s’y adapter et cela, à des proportions différentes, car bien que la délocalisation préside de nos jours, le mouvement international de la main d’oeuvre, de l’investissement et des capitaux, le Japon subit de plein fouet, la segmentation de la production industrielle, les effets de la déflation par la baisse de l’investissement, la saturation du marché, sa régression dans la production  des produits qui faisaient jadis, son rayonnement économique, sur fond de politique sociale, pas des plus reluisantes.

En tout état de cause, l’empire nippon, possède d’énormes potentialités, de revalorisation de son économie et son alignement sur celles des plus en vues, par l’entremise, bien évidemment, d’une politique démographique assouplie et revue, à la lumière des exigences spacio-temporelles, une dynamique économique qu’il convient d’imaginer à travers la reconquête des marchés perdus, favoriser la réorientation industrielle sur les produits innovants, remiser sur le marché des technologies de pointe, pour combler son retard, puisque la demande intérieure, ne pouvant contenir une production industrielle qui explose sans cesse, du moins en revoyant la part de marché du pays, dans des domaines bien connus. En conclusion, on voit que le Japon table, sur la création monétaire maîtrisée, contenue à un seuil certainement déterminé, pour espérer enclencher, l’effet d’entraînement souhaité, sur l’épargne, le pouvoir d’achat, l’investissement, mais est-ce tout à fait probant?  Nous aurions le temps de nous en persuader, avec l’appréciation continue de la situation économique de l’empire du soleil levant.….