Une soirée, deux compagnies, de la danse, du théâtre, de la performance et surtout un moment de partage des recherches en cours.
Les résidences de recherche, qu’est-ce que c’est ?
Cette saison, 4 compagnies sont accueillies dans le cadre de ce dispositif.
Liberté totale pendant 3 semaines, les équipes n’ont qu’une seule ligne à suivre, celles de leurs envies. Pas de création au bout, juste du temps pour expérimenter.
3 semaines de recherche
2 plateaux mis à disposition
1 régisseuse technique
1 coordinateur
1 temps de partage public
Les nourritures sensibles
Depuis plusieurs années, les nourritures sensibles permettent au public de découvrir des projets en cours. Moments fragiles et intenses, ils sont aussi pétillants de fraicheur et d’imperfection.
Cette année, ce dispositif se renforce grâce aux résidences de recherches.
Pas de création en vue, prendre le temps de chercher, de collaborer avec différents corps de métier, de se tromper et de laisser éclore une forme à partager avec le public le temps d’une soirée.
Une performance, une discussion, un apéro, une déambulation, rien ne pourra être prévu à l’avance, c’est ce temps si précieux du doute que nous avons voulu partager avec vous.
A découvrir le 22 octobre
L’ENVIE DE LA COMPAGNIE DANS LE VENTRE : Projet de recherche autour de ce qui nous fait violence dans le sentiment amoureux, dans son manque, dans son excès. Les monstres de l’amour ceux qui désirent le sang de leur victime pour vivre, ceux qui aiment "à la vie, à la mort" et ingèrent leur compagnons, ceux prêts à tout détruire, à tuer par manque d’amour...
En utilisant les personnages mythiques qui font horreur ou peur, nous exploiterons le fantasme de la passion violente.
Nous jouerons des rituels, du sacré pour convoquer sur le plateau nos démons.
Performance mettant en jeu les techniques de maquillage FX, la création sonore, les corps et la vidéo pour accompagner l’écriture brute de Rébecca Chaillon.
Distribution en cours...
Rébecca Chaillon texte et performance
Collaborateurs : Elisa Monteil (création sonore et performance), Raphael Mouterde (création sonore), Jérôme Bertin (création lumières), Harold Levy (création maquillage FX), Gianni Grégory Fornet (dramaturgie), Louise Dudek (assistanat)
L’ENVIE DE LA COMPAGNIE BENEE LE LAY : Bénédicte questionnera son dispositif de création et son identité d’artiste pour en chrystaliser l’essence et affirmer son terrain de jeu.
Tout au long de ces trois semaines, elle invitera des artistes de différentes disciplines qui interrogeront son dispositif en le confrontant aux leurs.
Ils la pousseront dans ses retranchements pour qu’elle y réponde avec de nouvelles formes en affirmant ses choix et ses partitions.
En partant d’un topogramme pluridisciplinaire, artistes sonores et visuels, danseurs, metteur en scène, comics et ingénieurs lumière, s’interrogeront avec elle sur :
‘Qu’évoque la présence d’une femme de 37 ans dans un espace scénique ? ‘.
Il s’agira de déjouer, actionner, tenter, étendre, partager et ancrer. Décider et inscrire et puis de mettre en jeu en prenant compte les espaces et la philosophie de Mains d’Œuvres.
La compagnie Dans le ventre et la cie Bénéé Le Lay sont en résidence de recherche à Mains d’Œuvres au mois d’octobre 2014.
Coordination du projet : Diane Landrot
Régie et soutien technique : Laetitia Favret
Partenariats en cours.