Al Pacino a fait des implants. Quand Al Pacino apprend qu'il n'a plus qu'une heure vingt-huit à vivre, il reste cool. Al Pacino se tape des minettes de vingt ans et trouve ça normal. Al Pacino a fait condamner un vilain serial killer qui pend ses victimes par un pied. Al Pacino aime les cookies et le lait. Al Pacino est traumatisé par la mort de sa petite soeur. Al Pacino n'a pas de chance avec les femmes. Al Pacino discute avec un condamné à mort, en direct à la télé, une dizaine d'heures avant l'exécution. Al Pacino a des détecteurs pour savoir si les colis sont piégés. Quand l'appartement d'Al Pacino prend feu, Al Pacino ne panique pas. Al Pacino a un coffre-fort dont tout le monde connaît la combinaison. Al Pacino lit des listes avec les doigts. Al Pacino a arrêté de boire mais il boit quand même. Al Pacino comprend tout plus vite que tout le monde. Al Pacino est très fort en lancer de portable.
Bienvenue dans 88 minutes, très long métrage qui en fait 111, accumulation écoeurante de sketches de, sur, par et pour Al Pacino, grand acteur excessif de jadis devenu cabotin ringard. À condition de prendre cette traque nullissime au millième degré, on pourrait presque se mettre à apprécier ce one Al show permanent. Et rire éventuellement de cette apologie sans nuance de la peine de mort, exécutée avec un sérieux franchement flippant par un Jon Avnet assez constant dans l'indigence. Plus vraisemblablement, 88 minutes vous donnera la nausée. Vous êtes prévenus...
1/10