Cette semaine, ode à la rentrée scolaire, le Gouvernement promet la “révolution digitale” en matière d’enseignement.
Ayant eu le privilège d’accompagner en 1985 (il y a 29 ans, une génération !) un collège lors de la mise en place du projet “informatique pour tous” de M. Michel Rocard.
Quinze ans plus tard, ce fut la tentative de raccorder toutes les écoles à la grande toile.
Je mesure avec une grande tristesse l’inertie avec cette révolution imprègne le milieu enseignant comme les politiciens en responsabilité de l’enseignement.
Il faut certes “se hâter lentement” afin de bien mesurer les conséquences d’une décision, mais pour ce sujet, ce n’est plus de la lenteur, c’est de l’immobilisme.
Au risque de bousculer le système pour rattraper le retard et de confondre alors vitesse et précipitation.
Attendons les actes.