Une onde est le résultat de l’action d’une force sur une matière qui lui résiste. Cette résistance a pour effet d’engendrer un « pli » qui se propage si nous avons affaire à un milieu homogène et relativement souple comme un liquide. Une onde électromagnétique ne saurait déroger à cette phénoménologie et nous avons montré quelle résulte de la mise en mouvement d’une substance à savoir la prématière composant l’espace. Cela suppose que cette prématière oppose une résistance qui ne peut être que proportionnelle à la vitesse de déplacement d’un corps. Nous avons ainsi interprété tout autrement les équations de Lorenz de la relativité.
Mais la résistance d’un corps n’est pas infinie et comporte une limite. Pour comprendre cette limite, nous devons examiner les propriétés spécifiques de cette substance composant l’espace. Celle-ci est absolument continue et ne se compose donc pas d’éléments susceptibles d’être compressés sous l’action d’une force. Dés lors, c’est l’intégralité de la valeur de la force qui se transforme en onde dont la longueur est de plus en plus courte à mesure qu’augmente cette force.
Par ce procédé, un photon apparaît qu’on peut décrire comme un enroulement/condensation d’ondes sur elles-mêmes. La substance du photon peut se comprendre comme un « prélèvement » de prématière qui ne cessera d’augmenter en volume. Mais, lorsque nous atteignons la limite de la résistance de cette prématière, qui est également limite de sa condensation en photon, il se produit une rupture, une brisure interne à l’espace de prématière. Il ne sera plus possible d’accroître la « masse » de prématière du photon et nous allons assister à un changement d’état, à l’émergence de la matière proprement dite.
Cette brisure au sein de la prématière va avoir pour effet de séparer matière et prématière. Jusqu’à présent, le photon appartenait à cette prématière, il lui était consubstantiellement lié comme l’onde liquide à la surface aquatique. Cette appartenance expliquait pourquoi le photon se déplaçait à la même vitesse que l’onde, laquelle était tributaire du milieu qui l’avait engendré. Lorsque nous atteignons ce seuil de rupture de la prématière, l'unique photon sous l’effet de la résistance se scinde en deux. Cette gémellité de la genèse se comprend aisément si l’on sait que la résistance de la prématière à un point d’application central.
Deux particules surgissent qui partent et tournoient en sens opposé, ce qui explique l’origine de la différence entre matière et antimatière.
En définitive, sans la reconnaissance de l’existence de la prématière et de ses propriétés particulières, il est impossible de comprendre le mode de fabrication de la matière et le principe de parité qui lui est associé, comme l’origine de la résistance au mouvement d’un corps dans l’espace.