Très présent à la surface lunaire, il provient des couches externes du Soleil. Le vent solaire en envoie dans l’espace, mais le champ magnétique terrestre nous protégeant, il est renvoyé.
Cet élément, très recherché pour ses applications potentielles, notamment en fusion nucléaire, se trouve en abondance sur notre satellite naturel, en particulier sur sa face cachée. Ses réserves sont estimées à plusieurs centaines de milliers de tonnes.
L’hélium3 est incorporé au régolite ou enfoui en faible profondeur de la surface lunaire.
Toute cette quantité d’énergie permettrait à la planète entière de combler ses besoins en énergie pour des centaines d’années, voire plus car renouvelée par les vents solaires.
Son exploitation ne serait gratuite mais reviendrait environ six fois moins cher qu’exploiter le pétrole.
Cependant on est encore très loin d’une application commerciale : la fusion nucléaire actuellement développée par le projet ITER concerne un autre type de réaction, à partir de deutérium et de tritium. Elle devrait être mise au point d’ici quelque décennies au plus.
La fusion à l’hélium 3 devra donc attendre, même si elle promet de produire une quantité d’énergie plus importante, et sans pollution ni sous-produits radioactif.
Pour le moment, vues nos difficultés à retourner sur la Lune, aucun autre dispositif n’existe pour faire profiter cette énergie aux entreprises et aux particuliers. L’hélium-3 pourrait donc dans un premier temps devenir le carburant privilégié des centrales nucléaires à fusion contrôlée. Les autres applications les plus envisageables sont dans les engins spatiaux (satellite, fusée…).