- que la rentrée scolaire pourrait être drôle, ensoleillée, enthousiaste, entre jeunes amis, entre grands potes, entre élèves qui seraient ravis de retrouver écoliers, condisciples radieux de retrouver congénères, mais elle pourrait également être explosive. Rappelons les chiffres : 13 millions d'élèves, 840 000 enseignants, une nouvelle ministre avec une ancienneté de 4 ou 5 jours, et surtout, des nouveaux rythmes scolaires avec répartition des apprentissages sur neuf demi-journées dont 5 matinées, en continu. En théorie. Parce que ça grogne un peu partout. Ouh les vilains grognons ! La ministre l’a dit : la loi s’appliquera partout et il n’y aura pas d’exception. Dans le même temps, certains maires ont fait déjà fait savoir ici et là qu’ils refuseraient d’appliquer la réforme. Enverra-t-elle les forces de l’ordre pour ouvrir l’école le mercredi ? Nous le saurons peut-être demain ! Un joli mois de septembre qui débute sous le signe du suspense, n’est-ce pas bon signe pour la suite qu’on connaîtra aux prochains épisodes ?
- qu’on peut regretter une chirurgie mammaire, quelques heures après, quelques semaines plus tard, ou lorsqu’on voit son compte bancaire. Je m’adresse ici particulièrement aux dames, ou aux trans, ou aux compagnons de celles-ci, ou de ceux-ci, bref, je m’adresse aux personnes concernées. Pour éviter de tels regrets, il y a deux solutions. Ne pas le faire. C’est la plus simple. Ou alors, tenter la chirurgie éphémère, des injections salines, de sérum physiologique, qui permettent de faire grossir temporairement la poitrine pendant environ 24 heures. Ça ne résout en rien le problème bancaire s’il existe, puisque ça coûte entre 400 et 2650 euros, mais il faudra voir si la mode prend. Un joli mois de septembre qui débute sous le signe du suspense, n’est-ce pas bon signe pour la suite qu’on connaîtra aux prochains épisodes ?
- que selon la SNCF, 6 500 trains sur les 15 000 qui circulent chaque jour en France, roulent sans contrôleur à bord. Mais a priori, même si elle ne le précise pas, il y aurait un conducteur. A priori. On vérifiera tout de même. Avec la multiplication des sources d’informations, il va falloir de plus en plus se saint-thomasiser. La compagnie ferroviaire souhaite étendre cette organisation en province pour les TER, et pérenniser le contrôle aléatoire. Les syndicats parlent de déshumanisation du réseau. Des sociologues pourraient essayer, sans rire, de parler de responsabilisation des voyageurs, des usagers, des utilisateurs, des passagers, des payeurs, des français. Ils pourraient. Ce n’est pas ainsi que la SNCF va créer de l’emploi, c’est sûr, sauf à surmultiplier les brigades aléatoires de trois ou quatre contrôleurs indéterminés. On observera. Un joli mois de septembre qui débute sous le signe du suspense, n’est-ce pas bon signe pour la suite qu’on connaîtra aux prochains épisodes ?