Il y a quelque chose de Led Zeppelin dès le premier riff de « Hangin’ on the phone ». Mais il y a aussi des aspects plus « modernes » comme Queens of the Stone Age, pour le son global. Il y a des riffs accrocheurs comme ce qui se fait souvent dans le hard rock. Il y a une voix puissante, tenant tête au gros son, une voix mélodique mais brut. Il y a dans le trio Scramjet tout ce qui fait un bon disque de rock. L’ensemble est relativement « classique », mais terriblement efficace. On ne peut rester passif avec cette énergie, ces riffs, cette interprétation. Chaque titre est une réussite, et chacun contribue à créer ce son rock, tout en gardant sa personnalité. « Queen of the night » n’hésite pas à changer sa rythmique dans la seconde partie du morceau. L’introduction de « Downtown at duak » est plus calme, jouant davantage sur la nappe de guitare qui créé un contraste. « The Visionary » est construit sur la ligne mélodique, bien chantante, alors que d’autres titres (et c’est typique du hard rock) sont construites sur un riff. Ce titre fait parti des trois premiers enregistrés en 2010, qui ne dénotent pas avec les quatre titres enregistré en 2013. Le groupe a su garder son identité, et il a bien eu raison !
Mon seul petit bémol sera l’appellation de ce projet, appelé album, mais constitué de quatre nouveaux titres et trois réédités, ce qui est plus proche de l’EP. Je cherche vraiment la petite bête, vous pouvez me le dire, car devant la qualité de ces titres, on devrait non pas se taire (ce n’est pas de la musique classique), mais bouger dans tous les sens, hurler, courir, et guetter les dates de concerts de ce groupe, pour passer un vrai bon moment !