Par Audrey Masella
J’ai dévoré ce livre d’une seule traite, grâce sans doute à la brièveté des phrases agrémentées de courts dialogues s’enchainant sur des actions. Ce qui nous fait ressentir profondément toutes les émotions et le désarroi du personnage principal, Diane. Après la perte de deux êtres chers, elle adopte une thérapie : s’exiler en Irlande, pays de la verdure, des moutons, de la bière et de la solitude ( mais pour combien de temps ? ).
Il lui faudra alors quelques claques, pour s’apercevoir que la vie continue sans l’attendre, et qu’il suffit de se relever pour pouvoir s’accrocher à elle, et reprendre goût aux choses simples et délicieuses de celle-ci.
C’est l’histoire d’une femme anéantie qui se console dans ses infinies bouffées de cigarettes saupoudrées d’une bonne dose de caféine et pourquoi pas d’une imposante pinte à l’irlandaise, avant de réaliser qu’un autre destin est possible auprès de nouvelles personnes.
Les gens heureux lisent et boivent du café est un roman qui se destine à entrer dans la catégorie : “ roman à l’eau de rose “, enveloppant une histoire d’amour qui s’accentue jusqu’à la fin.
Le début du roman tenterait de nous faire croire qu’il y aura comme ligne conductrice le thème de la reconstruction personnelle, de l’envie de combattre la pire peine qui puisse exister, un appel au goût à la vie, mais l’auteure a préféré privilégier une histoire d’amour naissante entre une veuve et un “ méchant “ voisin irlandais. Un thème alors très répétitif où les actions semblent se confondre entre les insaisissables cigarettes allumées et les “ je t’aime moi non plus “.
Tout de même , un roman à lire pendant ces vacances au bord de la mer, afin de plonger directement dans le décor de celui-ci où l’on s’imagine bercé par le bruit des vagues irlandaises et par l’histoire de cœur.