Durant ces 2 années, les scientifiques ont été intrigués sur la façon dont l’agent pathogène se propage d’humain à humain. Cette équipe
Le professeur Christian Drosten et son équipe sont parvenus à déterminer le taux d’infection, en suivant, à partir de nouvelles infections en Arabie saoudite, la propagation de l’épidémie dans les environnements d’origine des patients. Leur observation a ainsi porté sur 280 personnes qui vivaient dans les foyers de 26 personnes infectées. Les chercheurs constatent environ 1 infection à partir de 12 cas, soit un taux d’infection de 4%. Ce résultat leur permet d’éliminer l’hypothèse d’un risque de pandémie.
Faible taux de transmission mais surveillance de rigueur : « Même si le taux de transmission est faible, l’infection à MERS reste très dangereuse et environ un tiers des patients symptomatiques en meurent », rappelle l’auteur de l’étude. Et c’est sans compter le dromadaire aujourd’hui confirmé comme réservoir du virus. Très nombreux au Moyen-Orient, les dromadaires pourraient contribuer à « entretenir » l’épidémie. C’est l’époque des naissances, précisent les chercheurs et les petits, séparés de leur mère portent un risque accru d’infection.
Bientôt un nouveau test pour les ménages saoudiens : Le nouveau test de détection d’anticorps dans le sang, développé par ces virologues, devrait être disponible prochainement.
Source: The New England Journal of Medicine August 28, 2014 DOI: 10.1056/NEJMoa1405858 Transmission of MERS-Coronavirus in Household Contacts
*Bilan épidémiologique OMS du 24 juillet 2014
** Bilan épidémiologique ECDC du 21 août 2014