Le défi, expliquent les auteurs, est de parvenir à cibler avec une même molécule plus d’une seule cause moléculaire impliquée dans la pathogenèse, multifactorielle, de la maladie d’Alzheimer. C’est d’ailleurs cet obstacle qui peut expliquer l’échec de précédents candidats aux essais cliniques.
Les chercheurs ont donc conçu Donecopride comme un ligand, à partir de molécules existantes aux effets « procognitifs » déjà connus. Son principe actif combine ainsi plusieurs effets :
· L’inhibition de l’enzyme acétylcholinestérase ce qui contribue à la restauration de la neurotransmission altérée par la maladie,
· C’est aussi un agoniste d’un récepteur sérotoninergique (5-HT4) qui favorise la sécrétion d’un peptide neuroprotecteur (sAPPalpha), qui inhibe la protéine β- amyloïde, celle qui s’agglomère en plaques typiques de la maladie.
Ici, les chercheurs testent le donecopride in vitro, puis in vivo chez la souris modèle d’Alzheimer. Ils constatent chez l’animal une amélioration des performances de mémoire sur un test de reconnaissance d’objet.
Ces tout premiers résultats prometteurs, ouvrent l’espoir d’un traitement efficace.
Source: PNAS August 25, 2014, doi: 10.1073/pnas.1410315111 Design of donecopride, a dual serotonin subtype 4 receptor agonist/acetylcholinesterase inhibitor with potential interest for Alzheimer’s disease treatment
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