Erased, volume 2
Résumé du tome 1 : 2006. Aspirant mangaka dont la carrière peine à décoller, Satoru Fujinuma travaille comme livreur de pizzas pour joindre les deux bouts. Effacé et peu enclin à s’ouvrir aux autres, il observe le monde qui l’entoure sans vraiment y prendre part. Pourtant, Satoru possède un don exceptionnel : à chaque fois qu’un incident ou une tragédie se déroule près de lui, il est projeté quelques minutes dans le passé pour empêcher l’inévitable avant qu’il se produise…
Cette anomalie de l’espace-temps lui vaut un séjour à l’hôpital le jour où, pour rattraper le conducteur d’un camion fou, il est percuté par un autre véhicule de plein fouet. Après l’accident, petit à petit, les souvenirs effacés de l’enfance traumatisante de Satoru resurgissent…
Tome 2 : 15 février 1988. Satoru est surpris : il est devant son école, là, avec un bon en arrière dans sa vie de 18 ans. Lui, l’homme de 28 ans dans son corps de petit garçon. Entre stupéfaction (rêve, mort ?) et étonnement, il se rend compte rapidement que cela est la stricte réalité. Il entre dans sa classe. Là, Kenya, son camarade, le couvre de son mensonge et part chez lui. La cachette de la clef de la maison n’a pas changé de place, il entre et s’endort, fatigué. Il est réveillé par sa mère, douce, une belle jeune femme. Il a 10 ans et sa maman, l’âge qu’elle avait à ce moment.
Il comprend alors qu’il a été projeté dans le passé, quelques jours avant l’assassinat de Kayo et d’autres enfants. A l’époque, Jun, un pauvre garçon de 19 ans fut accusé des meurtres de deux fillettes et d’un garçon. Il fut arrêté et condamné à mort, mais en 2006, il n’était toujours pas exécuté. Clamant son innocence, Satoru pense lui aussi qu’il n’est pas le meurtrier.
Le jeune garçon veut donc modifier l’avenir et faire en sorte que les meurtres n’aient jamais lieu. Pour cela, il va se rapprocher de Kayo, petit fille mystérieuse, peu joyeuse et introvertie. Il a donc un mois pour l’apprivoiser et en faire son amie. A l’époque, les deux n’étaient pas spécialement proches. En opérant de cette façon, les camarades de classe pensent que Satoru est tombé amoureux de la jeune fille.
Un jour, alors qu’il se rend chez elle, il découvre Kayo, prostrée dans une pièce de sa maison, avec des bleus sur le corps : elle est battue fréquemment par sa mère. Lors d’un deuxième passage chez elle, le garçon voit de nouveau sa mère essayer de la battre, mais la maman de Satoru intervient et propose à la femme de venir en parler avec elle.
Le jour de sa mort violente, il fait tout son possible pour qu’elle ne passe pas dans le parc seule (endroit de son décès) et réussit à la sauver…
On est donc transporté par ce manga très réussit (série terminée en 5 tomes) et on ne décroche pas jusqu’à la fin. On attend impatiemment la suite, tellement l’histoire nous a enthousiasmé. A lire !
- Erased, volume 2
- Auteur : Kei Sanbe
- Editeur: Ki oon
- Prix: 7.65€
- Sortie: 28 août 2014
L’insurrection
Varsovie, été 1944. Alijca et Edward se promènent dans les ruines du ghetto juif. Un an auparavant, les Nazis avaient réprimé dans le sang cette révolte. Alors que le jeune homme, mineur, pense juste à vivre tranquillement, à l’écart de tout cela, la jeune femme, elle, rêve de se venger des occupants.
Pour la première fois, en cette soirée, elle vient présenter son fiancé à sa famille. Il y a là, Zigmunt, le père, Zofia, la mère, Krystyna, la sœur aînée, qui ne songe qu’à son futur mariage avec Roman, ouvrier dans une imprimerie. Roman est un ancien ami de Jan, le frère de Alijca, tué lors de l’insurrection. Pour fêter cette belle arrivée, la mère, malgré quelques réticences, ouvre une bouteille, gardée précieusement pour la future cérémonie.
Quelques jours plus tard, le couple se rend de nouveau chez les parents d’Alijca. Jan, dessinateur à ses heures perdues, leur montre son travail : il caricature et tourne en dérision les Nazis. Ses dessins, il les imprime dans un journal de résistance, afin de faire garder l’espoir à la population. Distribué clandestinement, il permet de faire le lien entre les habitants et la résistance. Si dans la famille de Zigmunt, l’engagement dans les combats contre l’occupant est vissé au corps, Edward est plus réticent. Mais petit à petit, il va être entraîné dans ce tourbillon…
A la fin de ce premier tome du diptyque, on pressent que le futur va s’assombrir, que l’Insurrection est proche et que la fin des protagonistes risque d’être funeste. On attend avec impatience.
L’insurrection : Une petite histoire pour raconter la Grande Histoire, dans un ghetto de Varsovie prêt de nouveau à s’enflammer.
- L’insurrection, tome 1 : Avant l’orage
- Auteurs : Marzena Sowa et Gawron
- Editeur: Dupuis, collection Aire Libre
- Prix: 15.50€
- Sortie: 29 août 2014
Paci, tome 2
Il a emménagé à Calais avec Miguy, son amie qui travaille dans une agence de location de voitures. Son chef est un vrai raciste et elle déteste son job. Mais il faut bien manger, alors elle s’est fait une raison. De son côté, Paci lui fait croire qu’il travaille dans une boîte de nuit, d’où ses nombreuses nuits au dehors. Lassée, ses absences la font souffrir et elle commence à boire immodérément, en attendant son retour.
En fait, il est de retour dans le monde de la drogue, sous les ordres de Ashram, son ex-patron, qui tient Le temple, un night club, qui lui sert de couverture. Ses fêtes sont immémorables et ses goûts pour le bouddhisme le conduise à acheter de nombreux objets fort onéreux y faisant référence.
Ashram envoie Paci à la recherche d’indices concernant un trafic de drogues cachées sur les bâtons en bois des petits parapluies que l’on trouve dans les cocktails. Selon la couleur de l’élastique tenant le petit voile, la drogue est différente : vert pour la MDMA, rouge pour la cocaïne et bleu pour le GHB. Il embarque donc sur un ferry reliant le continent à l’Angleterre. A bord, il découvre que c’est la barmaid qui écoule la marchandise. 5000 parapluies transitent tous les ans et le patron de la femme demande à celui de Paci, 600 000€ à la réception des colis.
Ashram propose à Paci de se faire un max de fric en le doublant. Il doit pour cela kidnapper la barmaid. Mais son patron n’ayant pas trop confiance en lui, lui adjoint Jérôme, un petit caïd. Paci ne souhaite pas, il a trop l’habitude de travailler seul…
Paci : héros moderne à la vie singulière, il est happé par ses petits boulots malsains. Une intrigue solide et addictive, portée par un dessin nerveux. Une vraie et belle réussite. On attend le dernier tome du triptyque avec impatience !
- Paci, tome 2 : Calais
- Auteur : Vincent Perriot
- Editeur: Dargaud
- Prix: 17.95€
- Sortie: 22 août 2014
Lonely Betty
Une petite ville du Maine. C’est un grand jour pour Betty Holmes : elle fête ses cent ans, en cette veille de Noël. Toute la maison de retraite est en effervescence. L’ancienne institutrice aigrie de la ville s’est murée dans un silence depuis le drame des frères Harrys, une sombre histoire où deux de ses élèves sous sa responsabilité ont disparu.
De son côté Sarah Marcupani, adjointe au maire mystérieuse et très manipulatrice, se démène pour que l’anniversaire de Betty soit une réussite. La jeune femme arriviste souhaite que la fête rayonne sur la politique municipale, un événement comme celui-ci n’arrive pas tous les jours. Lâchée par son assistante et malgré la neige, elle parcourt difficilement les vingt-cinq kilomètres qui séparent la mairie de l’hospice.
A peine arrivée, l’adjointe découvre l’erreur commise par le fleuriste : il a livré une couronne mortuaire et non le bouquet d’anniversaire. Après le démantèlement de la composition en couronne de table, Betty arrive en fauteuil. Alors qu’elle doit souffler ses bougies, elle vomit sur le gâteau et intime l’ordre au personnel d’aller chercher John Markham, l’ancien policier de la ville. Alcoolique, il passe ses journées à se morfondre et à jouer avec Marvin, son petit-fils, qu’il héberge depuis que sa fille a divorcé.
Cinquante ans de mutisme et une folle envie de raconter sa version à John, amoureux transi de l’ancienne institutrice. En 1958, jeune flic à l’époque, il avait clôt le dossier sans avoir retrouvé les corps des trois enfants : Peter 11 ans, Georges 9 et Ellis 8. Alors qu’ils jouaient à cache-cache dans l’enceinte de l’école, ils s’étaient volatilisés. Seul leur copain Stephen était revenu en classe. Accusée de négligence, Betty fut relevée de ses fonction et fut admise à l’hospice puisqu’elle se prostra dans son silence…
Lonely Betty : un beau polar noir à la disparition mystérieuse dans une Amérique désabusée. Belle réussite.
- Lonely Betty
- Auteur : Christophe Merlin, d’après le roman de Joseph Incardona
- Editeur: Sarbacane
- Prix: 19.50€
- Sortie: 27 août 2014
14-18, tome 1
Eric Corbeyran et Etienne Le Roux ont décidé de s’associer pour raconter cette fabuleuse saga historique prévue en 10 tomes (les cinq premiers entre août 2014 et août 2016) sur quatre années. Voici le premier volume intitulé Le petit soldat (août 1914).
Paris, février 1919. Les époux Laborde viennent consulter un médecin pour Louis. Ce dernier, survivant des tranchées, est revenu défiguré de la guerre. Cette gueule cassée est prise en charge par un chirurgien qui remodèle son visage grâce à une prothèse. Ne pouvant plus parler que par onomatopées, sa femme essaie de s’imaginer ce qu’il a bien pu vivre de si terrible sur le front.
1er août 1914. Alors que la guerre est sur le point d’être déclarée, la fête bat son plein dans le village. Autour du stand de tir, des amis se retrouvent pour dégommer quelques pipes en terre : Denis petit commerçant, Jules étudiant et Maurice artiste-peintre. Après la séance, ils rejoignent Armand aristocrate, Arsène facteur et Pierre débrouillard autour d’un verre à la buvette.
C’est ce jour-là qu’ont choisi Arsène et Rose pour se fiancer mais la fête est interrompue par le garde-champêtre venu délivrer une annonce importante : l’ordre de mobilisation générale.
Les amis, qui ont grandi et usé leurs fonds de culottes sur les mêmes bancs d’école, devront être prêts dans deux jours pour partir au front. Les époux font leurs adieux à leurs familles le 3 août.
Montés dans le train, ils pensent que cela sera rapide et qu’ils seront de retour avant les moissons. C’est donc l’esprit guilleret qu’ils effectuent le trajet jusqu’à la caserne. Après avoir reçu leurs paquetages et leurs uniformes, les huit amis débutent leur marche jusqu’au front, sous les ordres d’un sergent autoritaire…
14-18 : un début de saga sur la Grande Guerre, prometteur. On attend avec impatience Les chemins de l’enfer (septembre 1914), le deuxième tome qui paraîtra en novembre de cette année.
- 14-18, tome 1 : Le petit soldat ( août 1914)
- Auteurs : Corbeyran et Etienne Le Roux, assisté de Loïc Chevalier et Jérôme Brizard
- Editeur: Delcourt
- Prix: 14.50€
- Sortie: 20 août 2014
Serpents et échelles
Le jeu des serpents (Snakes and ladders) est un jeu de société très répandu au Royaume-Uni. Aussi célèbre que nos petits chevaux, le but est simple : le joueur qui arrive sur un serpent retourne en arrière, celui, sur une échelle, avance plus rapidement.
« Nous écrivons de belles paroles et pensons que nous jouons le jeu suprême, mais durant tout ce temps, ce n’est qu’une partie de Serpents et Échelles. » Alan Moore
A travers les portraits de personnalités marquantes de l’histoire de l’Angleterre, il revisite la création de l’univers, de l’homme, et s’interroge sur les sources de l’art et de l’imaginaire des hommes et des artistes. Il poursuit également sa réflexion sur l’influence des lieux sur la psyché des personnes qui les habitent, et sur la nature des liens entre le monde réel et le monde magique.
- Serpents et échelles
- Auteurs : Alan Moore et Eddy Campbell
- Editeur: çà et là
- Prix: 19.50€
- Sortie: 21 août 2014
Isabellae, tome 3
Isabellae est toujours en quête de retrouver Suiko, sa sœur. Embarquée dans un bateau remplis de morts-vivants avec Masshiroi, ils furent piégés et obligés de se défendre.
Quelques jours plus tard, nous retrouvons le duo dans un petit village, recueillis par des pêcheurs. Leur salut, ils le doivent à un filet de pêche. Masshiroï est dévisagé par Mei, une adolescente, tombée sous son charme. Pourtant la première préoccupation du samouraï est pour son ami Jinku, mordu par un zombie. Il le découvre enfermé dans un caisson, en pleine mutation ; lui, le garçon si gentil et amusant. Pour la jeune femme, la seule issue possible est de retrouver sa sœur, capable de soigner leur ami. Sans le sou, ils doivent alors se mettre en quête de trouver de l’argent pour continuer leurs recherches. Ils deviennent alors chasseurs de primes.
Leur première mission : capturer Qiang, un être sanguinaire, afin de le livrer au tribunal. Après un combat d’une grande force entre le tueur et Isabellae, il décide de se rendre, demande sa clémence et de se joindre à eux pour chercher Suiko. Acceptant sa requête, le trio se met en route et attaque la bande de Chew, afin de gagner de l’argent. La dizaine d’hommes campant dans la forêt est surpris et le combat se finit dans un bain de sang…
- Isabellae, tome 3 : Filles de Eriu
- Auteurs : Raule et Gabor
- Editeur: Le Lombard
- Prix: 13.99€
- Sortie: 29 août 2014
Joueur du grenier
Les éditions Hugo BD publient le troisième volume de la série qui lui est consacré, intitulé L’appel aux devoirs. Scénarisé par Frédéric Molas, l’album est mis en image par Piratesourcil. A travers des gags en une planche, les deux auteurs brossent le portrait amusant d’un joueur invétéré de jeux vidéo. Véritable geek, il mène une vie rythmée par ses héros dessinés. Plongée dans l’enfance du scénariste :
Grenier explique son week-end à ses camarades de classe, a du mal à ranger sa chambre encombrée d’objets connectés, rencontre Tatayet et son maître ventriloque, emprunte la machine à coudre de sa mère, rend visite à son grand-père à l’hôpital, passe une visite médicale chez le médecin ou rencontre le fils de Batman…
En plus de ces aventures, les lecteurs pourront appréciés la rubrique Courrier adossé à la fin de l’album où les questions-réponses concernant la série sont compilées.
Tous les amateurs de jeux vidéos connaissent Joueur du grenier et ses vidéos humoristiques. Ce dernier (alias Frédéric Molas) a décidé de créer une série dessinée où il compile les scènes de sa vie, de celles des autres et des fictions concernant son héros favori. Les gags en une planche fonctionnent plus ou moins bien, tantôt amusants, tantôt tombant à plat. Si les personnages sont plutôt sympathiques, les auteurs ne les représentent pas comme des no-life et c’est appréciable. Le trait humoristique de Piratesourcil est assez réussi, efficace mais sans réelle innovation. Sans folie mais plaisant.
- Joueur du grenier, tome 3 : L’appel aux devoirs
- Auteurs : Frédéric Molas et Piratesourcil
- Editeur: Hugo BD
- Prix: 10.45€
- Sortie: 4 septembre 2014
L’ombre des Shinobis
Japon, sous l’ère Edo. L’impératrice Hiroyo entre en conflit avec Ashigaka, un shogun très puissant voulant renverser l’empereur Tokugawa. Il faut dire que la souveraine n’est pas très aimée par le peuple à cause des nombreuses exécutions sommaires qu’elle inflige à quiconque se met sur son chemin.
Hiba, princesse et fille de l’Impératrice rentre chez elle, après un séjour chez sa mère. Son convoi est à l’affût, traversant des sentiers malfamés. A la tête de l’escorte, le jeune et courageux capitaine Kikuma, est sur ses gardes. Pourtant, des brigands tendent un piège au convoi princier. Derrière leurs masques de démons, ils n’épargnent personne, y compris Hiba.
Quelques temps plus tard, Minoru, un ronin, entre dans la ville du seigneur Takeda. N’ayant plus de maître, il souhaite offrir ses services au souverain. Méfiant, il lui intime l’ordre de se battre contre quatre de ses meilleurs guerriers. Pourtant, il leur épargne la vie, malgré une technique inconnue et puissante. Takeda accepte alors sa requête. Il s’installe alors avec Gakuto, Mayoku et Natsuki, ceux-là même qu’il vient de combattre…
- L’ombre des Shinobis, tome 1 : Premier rouleau
- Auteurs : Sylvain Runberg et Xu Zhifeng
- Editeur: Glénat
- Prix: 13.90€
- Sortie: 27 août 2014
Et pour quelques pages de plus…
Pour compléter notre sélection de la semaine, Case Départ vous conseille aussi les albums suivants :
Le verre à moitié vide
Avec seulement une poignée de livres à son actif, l’auteure a su s’imposer comme une artiste à la voix unique, de par sa sensibilité toute particulière, et sa technique mélangeant dessins et broderies. Elle nous revient aujourd’hui avec ce Verre à moitié vide, construit en courts chapitres, et conçu au fil de sa pensée et de son quotidien, une espèce de journal de bord ou de (faux) carnet intime, faits de fulgurances, de réflexions et de pensées en tout genre. Avec une sincère envie de dire, elle se confronte ici à ses démons intérieurs comme au monde qui l’entoure, flattant alors aussi bien l’œil que l’esprit.
- Le verre à moitié vide
- Auteur : Aurélie William Levaux
- Editeur: Atrabile
- Prix: 19.50€
- Sortie: 21 août 2014
Pouss’ de Bamboo
Les enfants de 2 à 6 ans se régaleront avec la collection Pouss’ de Bamboo qui livre des contes dans une version illustrée et sans texte. Une histoire également à raconter le soir grâce à la version classique du conte, incluse à la fin de chaque album.
La petite sirène
Le conte est joliment adapté par Hélène Beney et Frédéric Brrémaud. Le découpage du scénariste de Richard Coeur de Lion (Soleil, 2005) dynamise les planches muettes et le trait très élégant de Stefano Turconi adoucit le côté parfois sombre du conte. Un très bel ouvrage pour les tout-petits. Très réussi.
La petite poule rousse
Ce conte est signé Hélène Beney pour le scénario et Julien Mariolle pour la partie graphique. Là encore l’adaptation est d’une belle qualité et le trait humoristique et lisible de l’auteur de Grrreeny (avec Midam, Mad Fabrik) est parfait pour le jeune lectorat.
- Pouss’ de Bamboo : La petite sirène, La petite poule rousse
- Auteurs : Collectif
- Editeur: Bamboo
- Prix: 9.95€ par volume
- Sortie: 27 août 2014
Ameiro paradox, volume 2
(pour un public averti)
Onoe et Kaburagi filent le parfait amour malgré leurs disputes incessantes. Onoe, multi-diplômé et bon journaliste, est toujours autant énervé par l’attitude désinvolte de son compagnon Kabu, bel homme dont le pouvoir d’attraction fascine même les femmes.
Alors qu’ils se disputent dans la rue, Noriko, la petite sœur de Kabu fait son apparition. Très distant avec la jeune femme, il laisse son ami régler la situation ; il doit se débarrasser d’elle. En aucun cas, son frère ne veut lui parler, il est en froid avec elle.
Noriko ne s’entend pas du tout avec son frère, mais fait plutôt bon ménage avec Onoe. Ils s’unissent pour jouer un mauvais tour à Kaburagi et le faire souffrir. Onoe doit se tenir à distance de son compagnon, en ne lui parlant presque pas.
Le lendemain matin, Onoe découvre la femme dans son appartement. Fatiguée, il lui avait proposé de rester dormir chez lui ; l’homme avait légèrement bu et ne se souvenait de rien…
Le deuxième tome de Ameiro Parodox est dans la même veine que le premier. L’amour s’installe entre les deux hommes, entre tendresse et disputes. On voit beaucoup moins les moments de travail au journal et Isaku Natsume se concentre sur le passé de Kabu, par sa sœur. Pourquoi ne se parlent-ils plus ? Le comportement de l’homme est étrange tandis que celui de Noriko n’est pas mieux : manipulatrice, elle réussit à embobiner Onoe pour arriver à ses fins. Ce nouveau personnage dynamise et redonne du souffle à la série. Le trait de la mangaka est toujours aussi élégant et efficace.
- Ameiro Paradox, volume 2
- Auteur : Isaku Natsume
- Editeur: Taifu Comics
- Prix: 8.99€
- Sortie: 26 juin 2014