Zero pour l’éternité de Naoki Hyakuta

Par Deedoux
Pour cette fin de semaine automnale qui-se-la-joue-été-en-we, je vais vous parler de cette petite série de manga qui m’a eue.
Littéralement eue.
Plongée dans le premier sans forcément être plus convaincue du sujet que ça, je me suis prise au jeu.
Cinq tomes, pour une série de manga c’est assez rare, on voit le bout assez vite, on sait qu’on va finir sans entrer dans les détails de la société nipponne comme l’aime faire les mangakas, bref ça prend comme une envie de pisser, on veut finir. Ca tombe bien, ça vaut le détour.
Kentaro, jeune homme sans grande motivation décide de se replonger dans son histoire familiale à la demande de sa soeur et d’en savoir plus sur leur grand-père, Kyuzo Miyabe, combattant et kamikaze lors de la seconde guerre mondiale. On dit de lui que c’était un lâche, un homme de peu, bref le courage lui a manqué.On dit aussi que c’est un héros.
Mais pourquoi, ces deux jeunes gens croient ça ? Sur quoi est fondée leur croyance ? Qui doivent-ils croire au juste ?
La vérité n’est pas forcément là où on croit la chercher… Ils ne sont pas au bout de leurs surprises et vont apprendre à connaitre un pan entier de leur hsitoire de famille mais aussi une période importante de leur pays.
Un manga qui vous immergera dans l’histoire japonaise, une mise en contexte incroyable qui intéresse et attise la curiosité. Les personnages que l’on côtoie de près ou de loin sont attachants et sans aucun artifice. Ils nous ressemblent et attachent à l’intrigue un intérêt particulier qui nous donne envie de connaître le dénouement.
C’est bien ficelé, bien dessiné, bien écrit, bref on se plait à lire cette série. Pour tous, à partir de 16 ans. N’hésitez pas, vous passerez un bon moment grâce à un auteur et un illustrateur talentueux.

Zéro pour l’éternité, Naoki Hyakuta et Souichi Sumoto, Delcourt, 2013/2014