Salle de thé: tableaux noirs remplis de calculs et shémas, comme pour nier le manque d'activité croissant ou constant de certains. Loin de l'image mystérieuse et fascinante qui transparaît de certains livres, reportages ou films mettant en scène savants fous ou autres génies de la science, le quotidien du théoricien est bien monotone. Quelques romantiques vous diront qu'ils s'évadent totalement en réfléchissant à leur théorie et que chaque jour est un nouveau voyage passionnant ... peut être est-ce vrai pour quelques rares esprits supérieurs. Pour les autres...
Revenons au doctorat. Le début de la thèse est plein d'espoir, d'envie, mais à ce stade la recherche est toujours un temple inconnu. Le moral du thésard est cyclique. Frustration, désespoir, envie, motivation, ambition, doutes, stress...tout se succède, se mélange, s'embrouille. Les premiers mois de thèse sont particulièrement délicats, le petit
Alors pourquoi faire ça? Quelques secondes d'inspiration pour des mois de transpiration, voilà comment l'on résume communément le travail du chercheur.
Ce sont ces quelques secondes qui sont le moteur quotidien de cette surprenante sphère, l'intense sentiment qui les accompagne suffira pour supporter les mois stériles qui suivront.