L'héroïne de ce roman a vécu une expérience traumatisante. Elle a trouvé son amant mort sur les bords de Marne. Sorj s'est suicidé. Après une hospitalisation, la narratrice décide de partir pour Saint-Pierre-et-Miquelon pour exercer son métier de contrôleur aérien. En proie à toutes les addictions (anorexie, alcool, cigarette), elle se découvre un goût pour le froid glacial de l'île. Le seul truc qui la fait tenir, c'est une correspondance. Des lettres dont on ne saura presque rien si ce n'est qu'elles lui ont été envoyées par Sorj pendant leur histoire. Des lettres qu'elle reçoit de Paris et auxquelles elle répond. Une façon de se soigner, de guérir ou de s'enfoncer plus encore dans la souffrance ? Je vous laisse le découvrir. Si le sujet du deuil est loin d'être drôle, notre narratrice sait pourtant faire preuve d'autodérision (à moins que ce ne soit l'alcool qui la détende) et l'on s'étonne de sourire sur quelques passages bien troussés. J'ai aimé ce personnage maltraité par la vie, à la langue dynamique et rapide, souvent surprenante, mais plus encore j'ai aimé l'île. Ses paysages glacés, sa brume, ses presque tsunamis... et bien sûr, ses habitants chaleureux. J'ai apprécié certaines images de cerfs-volants, de bains glacés et de femme perchée. Par contre, j'ai trouvé l'histoire de Fériel un peu trop belle et le hasard un peu trop sympa. Un roman juste, à l'écriture "coup de poing" !
Deuxième lecture de cette rentrée littéraire 2014 chez Albin Michel avec ce livre de Nadia Galy. Un livre à la première personne. Un livre sur une femme dévastée. Un livre sur le deuil. Un livre sur une fuite au bout du monde, à Saint-Pierre-et-Miquelon.
L'héroïne de ce roman a vécu une expérience traumatisante. Elle a trouvé son amant mort sur les bords de Marne. Sorj s'est suicidé. Après une hospitalisation, la narratrice décide de partir pour Saint-Pierre-et-Miquelon pour exercer son métier de contrôleur aérien. En proie à toutes les addictions (anorexie, alcool, cigarette), elle se découvre un goût pour le froid glacial de l'île. Le seul truc qui la fait tenir, c'est une correspondance. Des lettres dont on ne saura presque rien si ce n'est qu'elles lui ont été envoyées par Sorj pendant leur histoire. Des lettres qu'elle reçoit de Paris et auxquelles elle répond. Une façon de se soigner, de guérir ou de s'enfoncer plus encore dans la souffrance ? Je vous laisse le découvrir. Si le sujet du deuil est loin d'être drôle, notre narratrice sait pourtant faire preuve d'autodérision (à moins que ce ne soit l'alcool qui la détende) et l'on s'étonne de sourire sur quelques passages bien troussés. J'ai aimé ce personnage maltraité par la vie, à la langue dynamique et rapide, souvent surprenante, mais plus encore j'ai aimé l'île. Ses paysages glacés, sa brume, ses presque tsunamis... et bien sûr, ses habitants chaleureux. J'ai apprécié certaines images de cerfs-volants, de bains glacés et de femme perchée. Par contre, j'ai trouvé l'histoire de Fériel un peu trop belle et le hasard un peu trop sympa. Un roman juste, à l'écriture "coup de poing" !
L'héroïne de ce roman a vécu une expérience traumatisante. Elle a trouvé son amant mort sur les bords de Marne. Sorj s'est suicidé. Après une hospitalisation, la narratrice décide de partir pour Saint-Pierre-et-Miquelon pour exercer son métier de contrôleur aérien. En proie à toutes les addictions (anorexie, alcool, cigarette), elle se découvre un goût pour le froid glacial de l'île. Le seul truc qui la fait tenir, c'est une correspondance. Des lettres dont on ne saura presque rien si ce n'est qu'elles lui ont été envoyées par Sorj pendant leur histoire. Des lettres qu'elle reçoit de Paris et auxquelles elle répond. Une façon de se soigner, de guérir ou de s'enfoncer plus encore dans la souffrance ? Je vous laisse le découvrir. Si le sujet du deuil est loin d'être drôle, notre narratrice sait pourtant faire preuve d'autodérision (à moins que ce ne soit l'alcool qui la détende) et l'on s'étonne de sourire sur quelques passages bien troussés. J'ai aimé ce personnage maltraité par la vie, à la langue dynamique et rapide, souvent surprenante, mais plus encore j'ai aimé l'île. Ses paysages glacés, sa brume, ses presque tsunamis... et bien sûr, ses habitants chaleureux. J'ai apprécié certaines images de cerfs-volants, de bains glacés et de femme perchée. Par contre, j'ai trouvé l'histoire de Fériel un peu trop belle et le hasard un peu trop sympa. Un roman juste, à l'écriture "coup de poing" !