Appeler en Israël avec le tarif de Free sous l’infrastructure de Bouygues n’est pas près de se faire. Le 2 juillet 2014, Orange a publié un communiqué selon lequel les discussions autour de l’éventuel rachat de Bouygues Telecom ont pris fin. Zoom sur les raisons de cet échec.
Consolidation pour un partage de risque
A titre de rappel, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a formulé une demande de consolidation dans les télécoms afin d’améliorer la situation du marché français. Il s’agit de remettre un peu de stabilité sur le marché de la téléphonie mobile en France. Une idée que soutiennent la plupart des opérateurs pour relever leur profit. L’idée consiste à se partager les actifs de façon à se répartir le risque d’exécution. En effet, depuis l’arrivée de Free Mobile 2012 avec son concept de téléphoner pas cher, le marché français est devenu le moins cher et le moins rentable d’Europe. C’est également valable pour le très haut débit mobile et pour les appels internationaux. Si les usagers sont contents, ce n’est pas le cas des opérateurs qui ont du mal à réaliser des projets.
Ils n’étaient pas d’accord sur le prix
Les raisons de l’échec viennent justement de la présence de Free et d’Orange à la table de négociations. Si Free a déjà mis de côté son refus en avril en proposant une offre, Orange campait sur sa position. Ce dernier souhait augmenter le nombre de ses clients, mais refuse d’embaucher tous les salariés de Bouygues Telecom. Mais le point de divergence se situait surtout sur le prix. En effet, si le patron de Bouygues estimait que sa compagnie valait 8 milliards d’euros, ni Orange ni Free n’étaient prêts à signer un tel chèque.
Le gagnant dans tout cela ce sont les abonnés de Free mobile, car ils pourront encore continuer à appeler moins cher.