L’intention la Graine de l’esprit

Publié le 29 août 2014 par Hugues-André Serres

L’Intention la Graine de L’Esprit ? (1)

Dans le processus de la pensée, nous avons vu dans un article précédent que l’intention est la Lumière de l’Esprit. Et si l’Intention était également la graine de l’Esprit ? Je m’explique : Entre le moment où l’on émet une Intention par la pensée, jusqu’au moment où elle se réalise, le temps rentre obligatoirement en ligne de compte. Nul ne peut échapper à ce phénomène. En prenant exemple sur la nature ; on va parler d’une pomme. Entre le moment où l’on plante la graine de l’arbre, jusqu’au moment où ce dernier produit des fruits, en l’occurrence des pommes. Il aura fallu un certain temps.

Une pomme a un goût de pomme, non le goût d’une huile de vidange ! Ce qui signifie que la nature pourvoit toujours à ce qu’il y a de mieux afin de permettre à celui qui va avoir le plaisir de la manger d’avoir au moment de la croquer une impression la plus parfaite au possible. La couleur, l’odeur, la vue globale du fruit mûr sur l’arbre sont autant de sensations qui en plus du goût favorise le plaisir et l’envie de manger une pomme. Mais pour en arriver à un tel résultat, combien aura-t’il fallu d’années de « Patience » pour permettre à cet arbre de devenir adulte et pour donner d’aussi bonnes pommes au futur cueilleur ? Cinq ans, dix ans, quinze ans ?

Nous pouvons donc constater par évidence que le facteur temps est nécessaire à la maturité. Que ce soit pour une question de fruit, ou pour le devenir d’un être humain d’exception !

Ce qui nous conduit à la réflexion suivante : Et si nous étions tous des Génies, des êtres Parfaits, mais que nous ne le sachions pas encore … Pour cause de Manque de Temps ou de circonstances adéquates … ?

Nous aurions pu poser cette question à Albert Einstein (2)

Cher monsieur Einstein,

Je sais que le français n’est pas votre langue maternelle et figurez-vous qu’elle n’est pas la mienne non plus, aussi vous demanderai-je de bien vouloir excuser les nombreuses fautes de grammaire. (Je m’applique à en faire le moins possible…)

Je vais entrer dans le vif du sujet.

Je me pose beaucoup (trop) de questions concernant l’intelligence, je suis moi aussi un grand passionné de musique, de piano plus précisément. Le génie me fascine et les questions que je me pose (ou devrais-je dire que je vous soumets) sont les suivantes.

Si Mozart avait fait de la physique, aurait-il été un génie et vous-même auriez-vous été ce que vous êtes aujourd’hui (demain pour vous) ?

Pensez-vous que pour être un génie il est indispensable d’être précoce ?

L‘intelligence ne dépend-t-elle pas des multiples facteurs dans lesquels les êtres évoluent ?

Merci de nous donner de votre temps (si précieux !) pour répondre à nos questions.

Dom

Et il aurait pu répondre ceci :

Old Grove Road
Peconic, Long Island

Dom,

D‘abord ne vous inquiétez pas pour la langue. Je ne sais pas comment Dialogus fonctionne, mais je reçois et j’écris en allemand.

Vous soulevez tout un paquet de bonnes questions. Tentons d’y répondre.

S‘il faut être précoce pour être un génie. Sûrement pas. Prenez moi, par exemple, je n’ai commencé à parler qu’à l’âge de quatre ans, ce qui est très tard pour un enfant.

Si Mozart avait fait de la physique ? Non, je ne crois pas que cela aurait fonctionné. Je crois que notre génie est inné pour une matière en particulier. À l’école, mes professeurs ont tout fait pour m’intéresser à différentes matières qui ne m’intéressaient absolument pas. L’un d’eux m’a d’ailleurs déjà dit : «Einstein, vous ne ferez jamais rien de bon». Quelle ironie. Il est vrai que l’école ne m’apportait rien. Je me suis par contre intéressé aux sciences physiques et à la géométrie très jeune. Mon oncle Jacob m’enseignait l’algèbre, et je faisais du calcul intégral à quinze ans. J’étais donc très attardé sur les autres quand au cursus scolaire, mais très en avance sur les matières que j’apprenais en autodidacte. Cela m’a nui par la suite bien, pour entrer à Polytechnique, mais bon, mon tempérament est comme cela ; anti-conformiste, anti-convention, anti-bourrage de crâne.

Je joue du violon moi-même, et je ne pense pas que je serais un génie de la musique si je n’avais pas touché aux sciences étant jeune.

L‘intelligence, ou en tout cas son expression, dépend en effet d’une foule de facteurs. Si je n’avais pas été fasciné par une boussole que mon père m’avait montrée par hasard, qui sait ce que je serais devenu. Attention, il est évident que nous sommes tous dotés d’une certaine dose d’intelligence en naissant. On ne fera jamais un génie avec un attardé intellectuel. Mais l’intelligence, pour s’exprimer, doit trouver un créneau dans lequel évoluer.

Albert Einstein

Si nous étions tous des Génies en Puissance ! (Suite)

Si vous pensez que le succès des gens qui réussissent est dû à un talent inné, vous vous trompez, résume la psychologue sociale américaine Carol Tavris. La réussite n’a rien à voir – ou si peu ! – avec la personnalité hors norme d’une personne, ni avec le génie ou le talent.

Le succès est le produit d’une interaction entre les circonstances de la vie d’une personne, son cadre culturel, les opportunités qui s’offrent à elle … et de la chance ! » Telle est la définition du bestseller Outliers, de Malcolm Gladwell.

Notre Relation au Génie :

On pense communément qu’il s’agit d’une élite … et puis qu’il y a les autres ! Très rares sont ceux qui reconnaissent leur génie et ont une vie extraordinaire. Certains acceptent l’idée d’avoir du talent et bâtissent une vie en adéquation avec cette pensée. La plupart des gens se pensent sans talent et ont une vie cohérente avec cette certitude. Cette croyance n’a-t-elle pas une forte influence sur nos orientations et sur les résultats que nous produisons ?

Des recherches démontrent qu’il faut consacrer 10.000 heures pour devenir un « génie »… Le génie est la résultante de circonstances extérieures alliées à la construction d’une alchimie personnelle.

Découvrir son génie, c’est comme prendre conscience de son reflet dans un miroir, tout simplement parce qu’on est au bon endroit, au bon moment et que l’on regarde dans la bonne direction.

Une fois que l’on s’est reconnu dans la glace, la perception que nous avons de nous même, notre relation aux autres et notre rapport à l’espace se transforme. Nous nous mettons à penser et à agir à partir de cette nouvelle conscience que l’on a de soi

(1)Plusieurs circonstances étranges m’ont amené dernièrement à réfléchir à cette question. D’où ce texte
(2)Sources : Dialogus

Gregg Braden : Le champs d’énergie qui unifie tout dans l’univers

Dans cette conférence présentée a Milan, Gregg Braden nous explique ce qu’est le langage de la divine matrice (ce champs d’énergie qui unifie tout dans l’univers) et ce qu’il appelle la nouvelle science. Contrairement, dit-il, à la science classique qui considère que l’espace n’est fait que du vide, la nouvelle science tend à prouver que l’espace est une matière vivante, vibrante et intelligente. C’est un champ d’énergie avec lequel nous inter-réagissons à chaque instant de notre vie par les pensées que nous entretenons et les sentiments que nous ressentons. En comprenant le langage de l’émotion humaine qui nous permet de communiquer avec ce champ, nous avons le pouvoir de guérir les maux qui nous affectent aussi bien personnellement que collectivement.

—>> Et pour aller encore plus loin <<—

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