Sous influence

Publié le 28 août 2014 par Tribul

Dans mon adolescence j’ai gobé un certain nombre de séries. Séries qui n’ont rien à voir avec celles qui font la une en ce moment ! Et c’est en tombant par hasard sur la rediffusion de plusieurs d’entre elles que je me suis demandé dans quelle mesure elles m’avaient influencée.

Je ne parle pas de carrière ni de choix de vie (je ne suis toujours pas devenue une tueuse de vampires !) mais je parle de mes relations amoureuses.

Je pense sincèrement qu’en gobant tous les épisodes d’Ally Mc Beal, dite la masturbée du cerveau, ou tout autre série un peu trop romantique, on en sort souvent influencée…

Mettez une jeune fille de 15/16 ans qui réfléchis déjà beaucoup devant des héroïnes charismatiques avec des problèmes de cœur à gogo, et vous obtenez une trentenaire empêtrée dans des histoires d’amour compliquées.

J’ai toujours aspiré à une petite vie amoureuse tranquille avec un super chéri qui me fera de tas de beaux enfants ! Mais au fond de moi, il n’y a rien de mieux qu’une histoire compliquée. Une histoire qui met des mois à se déclarer, un tout petit sourire qui me fait chavirer, des papillons dans le ventre qui m’empêchent de dormir, des tas de questions, des revirements, des réflexions poussées à l’extrême, bref une vraie prise de tête amoureuse !

J’aime rêvasser, me projeter dans des histoires irréelles, imaginer tout un tas de trucs. Sans doute parce que la réalité est nettement moins chouette.

Mais à mon âge il serait temps que je me calme et que je m’intéresse à des hommes « normaux » que je n’aurais pas besoin de consoler, de psychanalyser et de décortiquer. Une histoire reposante en bref. Une histoire que je vivrai en étant seulement dans l’instant présent.

C’est sans doute pour ça que je me tourne vers des histoire fugaces : je n’ai pas le temps de m’ennuyer et ça a un petit goût d’interdit. J’ai si peur de m’ennuyer…

Je ne sais pas si un jour j’arriverai à quitter mon petit paradis imaginaire. D’un autre côté, en ai-je vraiment envie ?