Une sortie au tennis

Publié le 28 août 2014 par Bourlingueur @jonathancusteau

Roger Federer

C'est semaine du US Open.Tennis everywhere. Un des tournois les plus prestigieux de la saison. Ce qui me permet d'aborder une forme de tourisme dont j'ai très peu parlé.
Quand l'envie de prendre le large nous taraude mais que le temps, ou le courage, nous manque pour aller embrasser les baobabs du Sénégal, il est possible de voyager pas trop loin et de voir quelque chose de nouveau en assistant à un événement sportif.
À moins d'habiter une grande ville comme Montréal ou New York, assister à un match de n'importe quel sport professionnel est un événement.
Donc après avoir regardé les Wimbledon, Roland-Garros et autres sur petit écran, je me suis finalement décidé à me présenter dans un stade pour voir les joueurs de tennis en chair et en os. Montréal aurait été beaucoup plus proche. Sans compter qu'Eugénie Bouchard y était une des favorites.
Je me suis plutôt permis une escapade à Toronto pour le volet masculin. En plus de voir Roger Federer dominer Feliciano Lopez en demi-finale du tournoi, j'ai vu le campus de l'Université York pour la première fois. J'ai pu revoir des amis, marcher sous la Tour du CN et jeter un oeil à la Casa Loma, en plus de goûter l'infecte poutine ontarienne.
On m'avait dit qu'il ne fallait pas manquer la poutine de chez Smoke's. J'ai pris la version « classique », même si les recettes offertes sont nombreuses. Pas bon. Yak! Mauvais! Quand on a les standards québécois, on ne peut pas s'attendre à trouver un équivalent où que ce soit.
Quoi qu'il en soit, à six heures de voiture de la maison, je me suis senti ailleurs. J'ai décroché. J'ai repris mes airs de voyage. Pour un week-end. Point! Set! Match! Toronto.
Ça me rappelle le match de rugby australien auquel j'ai assisté à Sydney et le tournoi sumo pour lequel j'avais des billets à Tokyo. Les événements sportifs ont toujours ce je-ne-sais-quoi qui font des souvenirs qu'on s'efforcera de protéger.