Pour une fois qu’un disque de Posh Isolation est simple à expliquer quant aux parties prenantes, le Russo-Suédois Mischa Pavlovski étant aussi vierge de discographie que le grand Z de palmarès en Champions League, le disque sort en plein été, à l’ombre de notre relâche annuelle. La troublante opacité de ce soliloque ambient-techno d’un seul tenant, arbitrairement divisé en quatre pistes anonymes, conjuguée à cette impression tenace que, de bout en bout du disque, derrière le vernis relativement calme que dépeint ces paysages sonores désolés point une violence sourde et indéfinissable, poussent néanmoins à relayer le stream intégral paru sur self-titled. Un article à l’occasion duquel l’intéressé avoue sa virginité en tant que producteur de musique électronique étant issu de la scène punk et metal de Copenhague. Pour une première, tout le monde ne peut en dire autant.