“Sortir des postures et des jeux de rôles préétablis“, tel est le message que le premier ministre Manuel Valls adresse d’emblée aux participants à cette première plénière de l’université d’été du MEDEF, répondant au discours inaugural du président du MEDEF Pierre Gattaz.
Voici quelques verbatims.
(Image: France Télévisions via Twitter)
“La France a besoin de ses entreprises, de toutes ses entreprises, entreprises individuelles, PME, startups, grands groupes”.
“Et moi j’aime l’entreprise: l’immense majorité de nos concitoyens y travaillent, beaucoup s’y épanouissent, certains y rencontrent des problèmes, des souffrances”.
“Le rapport de la France au monde de l’entreprise a toujours été un peu compliqué (…) mais quelque chose est en train de changer”.
“Cet esprit d’entreprendre est nécessaire pour faire avancer le pays”.
“Le retour de la croissance passera d’abord par le soutien aux entreprises. Ce sont les entreprises qui créent des emplois (…) malgré une conjoncture morose”.
“Il n’y a pas d’emplois sans employeurs”.
“Il est absurde de parler de cadeaux faits aux patrons, cela n’a aucun sens: une mesure favorable aux entreprises, quand elle est intelligente, bien calibrée, (…) c’est une mesure favorable au pays tout entier”.
“La filière nucléaire est plus que jamais une filière d’avenir”.
“Sur un territoire, sans entreprise, il n’y a pas de vie, il n’y a pas d’emplois, il n’y a pas de dynamisme”.
“Nous avons un problème de compétitivité depuis le début des années 2000″. (NDLR: et pan dans les dents de Martine Aubry et des 35 heures…)
“(Dans le domaine des fictions fiscales) il faut de la stabilité, de la visibilité”.
“Aujourd’hui, la zone euro est la région du monde où la croissance est la plus faible (…). La France ne peut pas agir seule.”.
“Nous vivons en France au-dessus de nos moyens depuis 40 ans”.
“Ce n’est pas facile de faire des économies”.
“La situation économique actuelle est exceptionnelle, elle doit donner lieu à des mesures exceptionnelles”.
“L’Europe a plus que besoin d’une entente forte et productive entre la France et l’Allemagne”.
“Les français attendent que les entreprises agissent avec responsabilité, et cette attente est légitime”.
“Ma mission, et c’est la seule, qui est la mienne (…) c’est de faire en sorte que la France soit plus forte sur le plan économique, industriel, agricole, là où partout nous pouvons gagner des parts de marché, et donc de l’emploi”.
Bref, vous l’avez compris, ce gouvernement n’est pas l’épouvantail que certains voudraient nous faire croire, et le premier ministre est totalement investi pour un retour de la croissance par les entreprise.
A suivre…