Programme AGDE CULTURE de septembre à décembre 2014
Une fin d’année à AGDE placée sous le signe de la culture avec quelques événements forts.
Dans le cadre des thématiques
50e ANNIVERSAIRE DE LA DÉCOUVERTE DE L’ÉPHÈBE
13 septembre 1964
Des plongeurs du Groupe de Recherches Archéologiques et de Plongée d’Agde (GRASPA) découvrent dans le lit du fleuve Hérault un trésor fabuleux: une statue de bronze représentant un jeune homme.Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de révéler un portrait unique du célèbre roi de Macédoine, Alexandre le Grand.
50 ans plus tard, la Ville d’Agde et le Musée de l’Éphèbe & d’archéologie sous-marine souhaitent célébrer cet événement, en y associant tous les Agathois à travers concours, exposition, rencontres et projections autour de cette date anniversaire.
De nombreux événements sont organisés durant ce mois de septembre pour célébrer cette découverte, en particulier le 13 de ce mois, date anniversaire.
LES JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE
du 19 au 21 septembre
Comme chaque année, la cité d’Agde s’associe et s’implique pleinement dans les journées européennes du Patrimoine. Sont prévues, sous la houlette de la Mission Patrimoine de la ville, de nombreuses manifestations, conférences ou visites.Sans oublier le dimanche 21 septembre de 12h à 16h le désormais traditionnel Pique-Nique sous le Magnolia pour remonter le temps dans les années 1900, au Domaine de Belle île du Château Laurens.
Cette journée sera également musicale avec à 18h30 un concert donné par l’Ensemble Vocal Renaissance de l’École de Musique “Les Agités du Vocal” sous la direction de Catherine Mouly dans le très beau cadre du Théâtre de plein air de l’îlot Molière.
Trois journées pour honorer le patrimoine de cette belle cité !
AGDE DANS LA GRANDE GUERRE
En ce dernier trimestre de l’année, la Ville d’Agde, sous la coordination du service des Archives Municipales, vous invite à vivre à l’heure de la Grande Guerre avec un programme varié sur l’histoire de ce conflit tout autant que sur celle de notre cité. Car, bien que très éloignée du front, Agde a connu sa guerre: elle a vu partir ses hommes qui ont connu l’enfer des tranchées, la souffrance et la mort. Elle a accueilli et soigné 1560 blessés du front dans le collège, transformé pour l’occasion en hôpital militaire. Quant aux civils restés sur place, ils ont pallié l’absence des hommes et ont ainsi participé à l’effort de guerre. C’est pourquoi la Ville s’est engagée dans cette commémoration afin d’honorer, 100 ans plus tard, la mémoire et le courage des “Agathois de la Grande Guerre”.Tous les lieux de la ville seront concernés par cet anniversaire. En particulier la Maison des Savoirs qui organise pour l’occasion de nombreux spectacles, projections de films (dont « La grande illusion« ) et débats sur le thème de la Grande Guerre. Ainsi qu’un important colloque sur » 14-18: L’Agadès dans la Guerre » les 10 et 11 octobre 2014.
A signaler également une belle initiative : un programme d’écoute musicale « Musique(s) autour de la Grande Guerre » présentée par Eric Druart, bibliothécaire musical de la MDS à partir du mois d’octobre. En ces temps de commémoration de 14-18, la bibliothèque musicale vous propose de revenir sur cette période en musique. Une écoute commentée vous permettra, en trois épisodes, d’entendre les musiques de cette période… tous genres confondus, en démarrant à la Belle Époque pour terminer dans l’entre-deux guerres. Qui chantait, dansait ou écoutait quoi entre 1914 et 1918 ? Voilà la question à laquelle on tentera de répondre.
AGDE SOUS LE SIGNE DE LA MUSIQUE
Cette fin d’année 2014 sera également l’occasion de proposer aux nombreux mélomanes de la cité des concerts importants avec des artistes de renom.
Tout commencera à la Maison des Savoirs avec le concert d’André Ceccarelli, Sylvain Luc et Diego ImbertAndré Ceccarelli : dans le milieu, on a pris l’habitude de dire qu’on ne le présente plus… Et pourtant, une liste s’impose d’elle-même : celle de ses collaborations nombreuses et fructueuses avec le plus grands. Du jazz, du rock, de la variété, de la soul music : Stan Getz, Dexter Gordon, Chick Corea, Michel Jonasz, Didier Lockwood, Dee Dee Bridgewater, Michel Legrand,Charles Aznavour, Martial Solal, Henri Salvador, Tina Turner, Michel Portal, Lou Bennett, Maurane, Sylvain Luc, Bireli Lagrene, Stéfano Di Batista, Claude Nougaro, Richard Galliano, Brad Mehldau… Une immense carrière au service du groove. Ouvert sur les autres, sur les présents, les futurs du jazz, Dédé n’en finit plus de faire respirer la musique. Avec sa gentillesse et sa discrétion, il nous rappelle que les plus grands sont aussi, souvent, les plus humbles.
Sylvain Luc ce génial basque aux doigts bondissants dévaste le temple des adorateurs de la six cordes depuis déjà vingt ans. Virtuose, certes mais rempli d’une musicalité hors du commun, d’un toucher unique qui, à l’instar des plus grands le fait reconnaître aux toutes premières notes. Il bouleverse l’auditeur par une imagination sans limite et transcende le concept même d’improvisation avec une liberté iconoclaste et jubilatoire. Eclectique, il partage généreusement toutes les scènes et mélange savoureusement ses notes aux plus grands. Quel bonheur de le retrouver aux coté d’André Ceccarelli, tout comme au bon vieux temps du mythique « Trio Sud ».
Diego Imbert, sideman d’André Ceccarelli pour la fabuleuse aventure d’ »Ultimo », a commencé la musique par le violon à l’âge de six ans, puis par la basse électrique à 15 ans. Ce n’est qu’en 1995 qu’il se met à la contrebasse (conservatoire à Paris et stages avec Jean François Jenny Clark et Eddie Gomez). Fidèle complice d’ Archie Shepp, Aldo Romano, Richard Galliano, Eric Legnini, Enrico Pieranunzi, Antonio Farao, Jean-Michel Pilc, Franck Avitabile, Pierre de Bethmann, Guillaume de Chassy, David El Malek, Pierrick Pedron, Rosario Giuliani, Alain Jean-Marie, Sylvain Luc, Michael Felberbaum, Michel Perez, Olivier Ker Ourio, Baptiste Trotignon, Sara Lazarus, Elisabeth Kontomanou : un pilier incontournable.
Pour rester dans le domaine du Jazz, une date importante : le jeudi 2 octobre à 18h30, toujours à la MDS, une conférence » Autour de Jaco Pastorius « . Frédéric Monino met à nu son amour et son respect pour Jaco Pastorius qui fut le premier bassiste à révolutionner la guitare basse pour en faire un instrument autonome. À travers son spectacle, “Around Jaco”, il lui rend un hommage plein de délicatesse, qu’il a su marquer de sa propre touche. Cette conférence musicale atypique dévoilera, guitare basse en main, toute la richesse et la subtilité harmonique de cet immense musicien-compositeur contemporain tragiquement disparu.
Frédéric Monino s’inscrit dans cette lignée de bassistes qui redonnent à la basse électrique lyrisme et poésie sans lui faire perdre son rôle de pilier rythmique pour autant. En pédagogue d’une musique qui s’apprend mais surtout qui se vit, ce passeur de belles notes anime aussi stages, conférences et master-class dans toute la France.
www.fredericmonino.com
Les amateurs de musique classique ne seront pas oubliés avec quelques concerts d’exception. Ainsi, le dimanche 5 octobre à 16h, le Requiem de Mozart avec Chœurs, Solistes, Orchestre (Chœurs Mélopoïa d’Agde, Orchestre de Chambre des Cévennes, Direction: Francine Guilhem) à l’église Saint Sever.
Le samedi 1er novembre sera marqué à 15h30 en l’église Saint Sever par une représentation du » Stabat Mater » de Pergolese et de « Actéon » de Charpentier avec Céline Picard soprano, Marie-France Calmels-Risser mezzo, Bastien Rimondi ténor, ensemble instrumental La Domitienne sous la direction de Christopher Hainsworth. Ensemble vocal mixte Phonem et ensemble vocal féminin Eurydice sous la direction d’Éric Laur. Mise en scène de Philippe Van Elslande.
Giovanni Battista Pergolesi a composé le Stabat Mater, sans doute son œuvre la plus connue, à la fin de sa vie, à seulement 26 ans. Basé sur un texte liturgique du XIIIe siècle méditant sur la souffrance de la Vierge Marie, mère du Christ, l’œuvre est écrite pour soprano, alto, cordes et continuo. En limitant ce Stabat à des voix féminines, Pergolese laisse à des femmes le soin d’exprimer la douleur maternelle.
Marc-Antoine Charpentier a composé l’opéra de chasse Actéon en 1684. Actéon est un personnage de la mythologie gréco-latine: petit-fils d’Apollon, il est un redoutable chasseur. Il surprend un jour la déesse Diane prenant un bain au milieu d’une clairière. Furieuse, elle le transforme en cerf, et le malheureux meurt dévoré par ses propres chiens.
Un programme riche et surprenant que vous pourrez découvrir plus complètement dans les plaquettes ci-dessous.
PROGRAMME AGDE CULTURE 2014
CALENDRIER AGDE CULTURE 2014
Avec tous nos remerciements à Nathalie Grad pour son efficacité