genre: horreur, gore, trash (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h35
l'histoire: Suite aux événements du second volet, le groupe de survivants se réfugie dans le système d'égout de la ville. Bien qu'ils soient maintenant quinze pieds sous terre, les problèmes ne disparaîtront pas pour nos braves combattants. Malgré tout, ils peuvent compter sur l’ajout d’un prophète qui contrôle les monstres par la pensée pour les aider dans leur difficile combat.
la critique d'Alice In Oliver:
Contre toute attente, le premier Feast, réalisé par John Gulager, a remporté un certain succès en vidéo. Les amateurs du cinéma d'horreur semblent avoir beaucoup apprécié cette pellicule décomplexée du gland et très influencée par Vampires de John Carpenter et surtout, Une Nuit En Enfer de Robert Rodriguez. Que les choses soient claires, malgré des qualités évidentes, Feast premier du nom n'est pas à la hauteur de ses modèles, mais force est de constater que le film délivre largement la marchandise.
Fort de ce petit succès, John Gulager signe une suite (donc Feast 2) et un troisième volet, Feast 3: The Happy Finish, dans la foulée.
Certes, les fans de la première heure semblent avoir plutôt apprécié le second chapitre de la trilogie, mais pas vraiment la presse et les critiques cinéma. Il est vrai que Feast 2 brillait surtout par sa nanardise et son côté brouillon. John Gulager a conscience qu'il doit remettre les pendules à l'heure avec ce troisième et ultime épisode. Reste à savoir si Feast 3 fait mieux que son prédécesseur.
La réponse est (heureusement) positive. Néanmoins, il était temps que la trilogie s'arrête, en sachant que le premier opus se suffisait largement à lui-même. Au niveau du scénario, peu ou prou de surprises. On prend les mêmes et on recommence.
Attention, SPOILERS ! Suite aux événements du second volet, le groupe de survivants se réfugie dans le système d'égout de la ville. Bien qu'ils soient maintenant quinze pieds sous terre, les problèmes ne disparaîtront pas pour nos braves combattants.
Malgré tout, ils peuvent compter sur l’ajout d’un prophète qui contrôle les monstres par la pensée pour les aider dans leur difficile combat. Vous l'avez donc compris: Feast 3 reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le second. Par conséquent, il sera nécessaire de fermer les yeux sur le scénario. Bon, en même temps, c'était déjà le cas dans les deux précédents chapitres.
En vérité, Feast 3 fonctionne un peu comme un jeu vidéo. Ici, on se fout clairement des protagonistes. La mise en scène est volontairement clippesque, "speed", fun et ludique. Feast 3 est aussi l'épisode le plus gore de la saga. Contrairement au premier opus, ce troisième volet montre clairement le visage (terrifiant) des monstres cannibales. Indéniablement, ce sont eux les vraies stars de la trilogie.
Encore une fois, on ne distingue pas vraiment de héros forts en gueule dans cette saga, et Feast 3 n'échappe pas à la règle. Le film accumule les séquences sanglantes et parfois jubilatoires. En résumé, John Gulager se fait plaisir et cherche à satisfaire les fans de la trilogie.
Clairement, les acharnés de la saga en auront pour leur argent et seront en terrain conquis. Les autres auront surtout l'impression de regarder un petit nanar horrifique, certes volontairement amusant, et qui délivre (encore une fois) la marchandise. Malheureusement, l'effet de surprise n'est plus là. Oui, l'humour gras et les allusions sexuelles sont nombreuses.
Si vous aimez les nichons et les playmates éventrées par des créatures en manque de chair fraîche, vous passerez un "bon" moment devant ce délire gore et potache. Mais soyons honnête: l'intérêt reste tout de même très limité.
note: 06/20
note nanardeuse: 14.5/20