Expendables 3
Titre original : The Expendables 3
Un film de : Patrick Hughes
Avec : Sylvester Stallone, Jason Statham, Arnold Schwarzeneger, Harrison Ford, Mel Gibson, Antonio Banderas, Jet Li, Wesley Snipes, Dolph Lundgren, Kelsey Grammer, Randy Couture, Terry Crews, Kella Lutz, Ronda Rousey, Glen Powell, Victor Ortiz etc.
Les Expendables reprennent du service et exorcisent leurs vieux démons avec une équipe renouvelée. Fans de baston et de second degré, courez-y!
The Expendables 3 est un film de Patrick Hughes distribué en France par Metropolitan Filmexport. Toujours aussi décalée et plein de testostérone, la saga prend un nouveau tournant, avec l’arrivée d’une équipe plus jeune et un début de choc des générations.
Fun, biceps et gros flingues :
Sans surprise, notre bande de gros bras, toujours à grands renforts d’armes de calibres divers combat le méchant Conrad Stonebank (Mel Gibson). Le film est toujours plein de petites répliques drôles appelées à devenir des références de la pop culture. Là où la licence se renouvelle, c’est grâce au rajeunissement de son casting : Antonio Baderas (Galgo), Wesley Snipes (Doc), Kellan Lutz (John Smilee), Ronda Rousey (Luna), Glen Powell (Thorn) et Victor Ortiz (Mars). Antonio Banderas (Galgo) campe un tueur qui a perdu son équipe, moulin à paroles, latin lover et un peu fou. Délicieusement pathétique, il apporte un touche d’humour non négligeable. Wesley Snipes (Doc), très attendu par les fans de la saga, est un des premiers Expendables, enfermé pendant 8 ans dans une prison de haute sécurité pour « évasion fiscale » (clin d’oeil à la biographie de Wesley Snipes). Ronda Rousey (Luna), karatéka et pratiquante du MMA professionnelle, joue une videuse de boîte de nuit très efficace et sexy. C’est d’ailleurs la première fois qu’elle ne joue pas son propre rôle au cinéma. Glen Powell (Thorn), habitué des apparitions dans des films et séries depuis plusieurs années, est le premier geek de l’équipe. Il peut hacker à peu près n’importe quoi, même avec peu de moyens. Victor Ortiz (Mars) est boxeur de profession et ancien champion du monde des poids welters dans la vie. Enfin Kellan Lutz (John Smilee), déjà vu dans Twilight et Hercule, campe un ex-soldat tête brûlée avec des problèmes d’autorité, tout Barney (Sylvester Stallone) à son âge… On apprécie également la petite apparition active de Max Drummer (Harrison Ford), Trench (Arnold Schwarzeneger) et Yin Yang (Jet Li).
C’est d’ailleurs l’un des thèmes du film : la concurrence entre les anciens et les jeunes de la bande car presque tous les nouveaux personnages renouvellent les spécialités des anciens : Wesley Snipes (Doc) est, comme Jason Statham (Lee Christmas), spécialiste des armes blanches, Glen Powell (Thorn), nouveau petit génie de la bande concurrence Dolph Lundgren (Gunner Jensen) et Kellan Lutz (John Smilee) est appelé à devenir le prochain grand manitou des Expendables, car il inspire le respect à toutes les générations et est un peu le fils que Barney (Sylvester Stallone) n’a jamais eu. On sent d’ailleurs un début de « Je suis trop vieux pour ces conneries ».
Un peu moins macho?
Entendons-nous bien, il est clair que ce film dégouline la testostérone, comme les deux premiers de la saga. Cependant, si la taille de l’engin ou la durée des performances de ces messieurs est toujours matière à se vanner en forgeant une amitié virile, il est appréciable que les qualités de la seule fille de l’équipe ne soient pas remises en question, juste parce qu’elle est une fille. Les hommes, de toutes générations, la respectent en tant que tueuse, bien que plusieurs la draguent (ce qui était relativement inévitable) et que Kellan Lutz (John Smilee) veuille la protéger. D’autre part, Arnold Schwarzeneger avait annoncé jouer l’un des partenaires d’un couple gay… comme quoi, ce n’est pas incompatible avec le fait d’être un gros dur…
Les clichés :
Comme d’habitude, le scénario est cousu de fils blancs, comme tous les films de baston des années 80 : on arrive, on défonce tout et on récupère le colis, bien que la présence des petits nouveaux apporte une petite touche de sophistication dans la stratégie et l’usage des nouvelles technologies. D’autre part, il y a, comme toujours, la classique opposition entre le héros au grand coeur, Sylvester Stallone (Barney) et le méchant qui ne recherche que l’argent et le pouvoir, Mel Gibson (Conrad Stonebank). C’est l’occasion d’ajouter un autre thème classique : celui du frère qui a trahi les idéaux de la bande, car Conrad (Mel Gibson), était l’un des cinq fondateurs des Expendables. Devenu marchant d’armes, il fut laissé pour mort plusieurs années auparavant par Barney (Sylvester Stallone), lorsque la CIA a décidé qu’il était trop dangereux. Barney ressent le poids de la culpabilité car lors de cette opération trois de ses compagnons sont morts, ainsi que le poids des années.
En bref, un film de baston très musclé et très classique mais un très bon divertissement sans prise de tête. Sortie le 20 août 2014.
Barney, Christmas et le reste de l’équipe affrontent Conrad Stonebanks, qui fut autrefois le fondateur des Expendables avec Barney. Stonebanks devint par la suite un redoutable trafiquant d’armes, que Barney fut obligé d’abattre… Du moins, c’est ce qu’il croyait.
Ayant échappé à la mort, Stonebanks a maintenant pour seul objectif d’éliminer l’équipe des Expendables. Mais Barney a d’autres plans… Il décide d’apporter du sang neuf à son unité spéciale et d’engager de nouveaux équipiers plus jeunes, plus vifs et plus calés en nouvelles technologies. Cette mission se révèle rapidement un choc des cultures et des générations, entre adeptes de la vieille école et experts high-tech.
Les Expendables vont livrer leur bataille la plus explosive et la plus personnelle…