C’est par les photos du quartier de Sophiatown que l’histoire entre dans ce spectacle et par quelques références finales à la littérature, au théâtre et à la chanson. Entre temps, nous avons une énergique et entrainante démonstration de danse… de salon. La troupe de Via Katlehong Dance veut témoigner d’une époque où le quartier de Sophiatown, à Johannesburg, n’était pas encore démembré par l’apartheid. Et, pour ce faire, elle enchaîne les airs et les danses comme des numéros. Certainement, le public est debout pour applaudir, certainement il y a du coeur dans les chants et les corps sur la scène. Sans doute faut-il remarquer ici la présence des femmes, alors que les groupes de danse sud-africains sont traditionnellement masculins. Mais je ne retrouve pas ce qui m’avait touché avec les Phuphuma Love Minus l’année dernière, à La Villette. Peut-être une sorte de ferveur.
(photo Annely Boucher)
J'ai vu ce spectacle au Théâtre de la Cité Internationale à Paris, dans le cadre de Paris Quartier d'Eté.