L’eau descend, claire et pure,
Cascadant sur les rochers noirs.
Dans le ciel, un nuage passe, nonchalant,
Chargé de tous les rêves d’enfance.
Au cœur de la forêt courent les loups,
Aux longues foulées inquiétantes.
Quelque part, un chien aboie
Dans le silence du soir.
Derrière l’église, Marie m’attend
Dans sa petite robe bleue.
Ses yeux de louve me fixent,
Quand je caresse sa joue
Dans le silence du soir.