La rentrée littéraire approche et le plan com'-médiatique commence déjà à me gonfler : à croire qu'il n'y a que des écrivains mâles ! J'ai feuilleté Le Magazine Littéraire et, soit mes yeux sont hyper sélectifs, soit je n'ai pas su repérer les articles concernant des écrivaines. J'ai acheté Télérama cette semaine et là, également rebelote : pour dix articles "mâle" (et ne me faites pas dire "mal"), on a le droit à deux tout petits billets "femelle". Non, ce n'est pas la lecture de Guerrières de Moïra Sauvage (un LV d'Anis, dont je vous parlerai prochainement) qui m'a boostée, je reste juste révoltée par tant de silence/désintérêt/mépris (et qu'on ne me fasse pas croire que les femmes ne savent pas écrire : cette idée est aussi insupportable qu'insultante). Donc, comme l'an dernier, il est fort probable que je boycotte une partie des prix littéraires dit majeurs (dont certaines présélections restent affligeantes de sexisme et parfois, plus grave, de copinage journalistique).
Avant de commencer sur une chronique estivale "femelle" (et c'est voulu !) qui vous paraîtra sûrement trop courte, je voulais remercier ceux et celles qui ont posté ici des mots doux, des gentils vœux bienveillants : je vous réponds dès que possible mais je vous embrasse assurément !
Traduction d'Anne-Laure Paulmont et Frédéric H. Collay Éditions Rue Fromentin (un énorme merci pour l'envoi de ce SP et pour votre patience exemplaire !)
du même auteure : Maine
d'autres avis sur Les liens du mariage : Nadael, Anis, Clara,
J'ai promis de prêter ce livre à mon amie F. mais il sera ensuite disponible pour un voyage !