26 août Vomis Ma tête produit plus d'idées que je ne puis en noter. Cette logorrhée cérébelleuse me tourmente dès que je cesse une activité. Et parfois même pendant. J'ai par exemple de la peine à me concentrer sur un livre, aussi roman soit-il, et au bout d'une dizaine de pages mon esprit papillonne. Me réveille-je la nuit ? Impossible de m'endormir je suis envahi : Ça donne : 300g de farine et 4 œufs du dinosaure disparu dans les années quarante la drôle de guerre sévit et meurt à la fois faut que j'pense au pain tiens ça ferait un personnage sympa de roman je l'appellerai Perceval le Gallois est un parfait inconnu pour moi moi moi mois d'août a pas été chaud cet hiver pas chaud mais humide rectifie-je en moi-même si tu revenais je crois bien que rien n'y ferait même si tu revenais je crois bien que rien n'y ferait même si tu revenais je crois bien que rien n'y ferait même si tu revenais je crois bien que rien n'y ferait... Ce n'est pas une tempête sous un crâne, je ne crâne pas à ce point, juste un friselis de neurones... Mais c'est chiant !
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