Et revoilà « Super Mario » en Premier League! Deux ans après avoir quitté Manchester City pour rejoindre le Milan AC, l’attaquant italien est de retour outre-Manche et plus particulièrement du côté de Liverpool. Le club de la Mersey à la quête d’un serial buteur suite au départ de leur mordant uruguayen, Luis Suarez, a donc décidé de miser sur une énigme du football moderne. Si Suarez vampirisait, à lui seul, toute l’attaque des Reds ainsi que les défenses d’Angleterre, « Balotelli » est plutôt du genre auto-destruction. Si son énorme talent footballistique ne fait aucun doute, son cerveau, lui, a des tendances suicidaires. Qui ne se souvient pas de son feu d’artifice à la maison, de ses cigarettes fumées dans un train, de ses bolides dévastés et bien sur de ses frasques sur le terrain. On se rappelle de cette anecdote de Mourinho le concernant raconté à la chaîne CNN en 2012: « Je me rappelle d’une anecdote à Kazan, en Ligue des champions.Tous mes attaquants étaient blessés. Je n’avais ni (Diego) Milito, ni (Samuel) Eto’o. Mario était le seul. Il a pris un carton jaune vers la 42e. Dans les vestiaires, j’ai dû passer 14 des 15 minutes à ne lui parler qu’à lui. Je lui ai dit: Je ne peux pas te remplacer, je n’ai pas d’autre attaquant sur le banc. Donc ne touche personne, joue seulement la balle. Si quelqu’un te provoque, si l’arbitre fait une erreur, ne réagis pas. S’il te plaît. Et à la 46e, il prend un rouge ». Une question se pose alors: Si un entraîneur du calibre de Mourinho n’a pas réussi à contrôler le fantasque italien, qui pour le faire? En tout cas, l’entraîneur de Liverpool semble convaincu que sa mission est possible. Une chose est sure, ses meilleures années, Balotelli, les a vécu en Angleterre. A la différence de l’Italie où il doit également tenir les rênes de l’attaque de la Squadra azzurra, en Premier League, il doit se contenter de faire trembler les filets et si possible de la plus belle manière que ce soit. Car, il est évident que « Super Mario » joue peut-être sa dernière chance pour démontrer enfin qu’il est le magnifique joueur que son potentiel a laissé entrevoir. Sous peine que ce ne soit plus « always him » et que surtout « he’ll walk alone » jusqu’à la fin de sa carrière!