Idolâtrie qui dégrade son coupable en victime principale de son propre forfait inconscient. Car l'idolâtrie est avant tout, blasphème contre l'humanité. Et, dans le macabre de cette déchéance, s'installe le règne des néants errants accoutrés d'évidence, habillés d'apparence, singeant excentriquement la vie!
Rien n'est plus mortel que le règne des esclaves des choses, car là, c'est l'avoir qui phagocyte l'être; c'est la promesse d'élévation qu'est l'homme, promesse de monde qu'est l'humain - sachant que le monde est l'interprétation et l'action de l'homme ajoutée à l'univers - qui se corrompt en charnier d'humanité et honte cosmique.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE