En réfléchissant, cela fait pas loin de 10 ou 12 ans que j’attends la fin août pour venir au Domaine de Saint-Cloud, assister aux concerts mythiques de Rock en Seine. Institution parisienne, le festival a vu se succéder sur ses 3 scènes, des groupes légendaires Radiohead, les Pixies, Les Foo Fighters, the Prodigy, Franz Ferdinand, Queen of the stone age, Vitalic…
Le festival accueille également des « avants-scènes », depuis 9 ans, avec le soutien de la Région : soit une sélection sont présentés une sélection de groupes franciliens. Etendu sur une bonne partie du domaine, dans un cadre classé monument historique et aux jardins conçus par Le Nôtre. Mais aussi une exposition, de nombreux stand de restauration du monde, des animations diverses orchestrées par les partenaires, il a été question d’une mini-grande roue pour certaines éditions, qui rendent le Domaine de Saint-Cloud au mois août, inoubliable.
Même si je regrette l’interdiction de faire entrer son appareil photo, voici à quoi ressemble un samedi soir à Rock en Seine…


Dans le métro déjà, on commence à voir les familles, couples, et groupes d’amis se mettre en conditions. Le Domaine est à l’autre bout de Paris et cela laisse le temps de faire connaissance, de discuter avec d’autres personnes, et de partager l’impatience. Certains se servent déjà l’apéro, d’autres dansent au son de leur groupe favori.
Et puis au terminus de la ligne, on aperçoit les lumières, on perçoit les basses et l’animation qui règne de l’autre côté de la rive.

Il est déjà tard et on n’a pas pris l’accès qu’il fallait. On contourne par le parc, en voyant la grande scène de l’autre côté.



Les gens sont avenants, échangent, et plaisantent. On est contraints de contourner entièrement la zone pour rejoindre l’entrée principale.



Cette année, le mini Rock en Seine permet aux enfants de profiter de l’événement avec des animations qui leur sont réservées pour un festival à leur mesure.


Basé cette année sur la thématique de l’espace, le festival s’ouvre sur une esplanade où sont présentés les affiches dédiées aux artistes, en face de la fontaine monumentale. Partout, des groupes de personnes disséminés çà et là, et des stands de restauration.



Au loin les notes assourdies de la 2de scène, nous parviennent.

Non loin du vaisseau le ciel s’assombrit. Il est temps de partir en quête de nourriture avant d’enchainer les concerts.

Ici c’est peut être le seul endroit où l’on verra le stand de plats créoles à côté d’un bar à champagne.

Visitons ainsi le projet Rock’Art où sont créées par des illustrateurs ou graphistes, des affiches originales des groupes présents au festival. Les artistes mettent en scènes et représentent leur propre vision des groupes.







Et tandis que le soleil se couche (et sature l’appareil du téléphone), les groupes se préparent à nous faire passer une bonne soirée.


On commence avec Emilie Simon, qu’il est agréable de retrouver après ses derniers albums…



La programmation s’affiche alors devant moi, embrassée d’un seul regard.

On poursuit ensuite vers la grande scène, où on découvre les rythmes planants de Portishead.


Tandis que certains ont choisi leur place et leur équipement… (oui un jeune homme est perché dans l’arbre)


Le soleil se couche et on explore les environs.



Bientôt c’est Prodigy qui vient mettre le feu… Je me souviens du final de l’édition de 2009.

C’est inoubliable…

On regrette quelques points : il faut reconnaitre que le festival ferme très tôt (minuit), pour assurer des retours par les transports en commun et les points de restauration ne sont plus accessibles après le dernier concert. Aussi, la soirée passe très vite (en comparaison avec d’autres festivals), les sets sont très rapprochés et assez courts (environ 3/4 d’heure), et s’enchainent, ce qui force le public à aller et venir entre les scènes sans véritables temps morts, nécessaires pourtant pour manger, ou flâner. Les toilettes sont assez peu nombreuses en comparaison avec l’affluence de plus en plus nombreuse.
On passe par le planétarium et son exposition de photos, sa fresque signée entre autres par Jace (dont nous parlions il y a peu de temps).



Une soirée qui s’achève avec panache…
