Les fiancées du Bosphore Tome 1 : Altesse malgré elle de Carol Townend
Poche: 320 pages
Editeur : Harlequin
Date de sortie :1 août 2014
Collection : Les Historiques
Langue : Français
ISBN-10 : 2280311925
ISBN-13: 978-2280311922
Prix : 6,90€
Disponible en liseuse : ouiSon résumé :
Constantinople, XIe siècle
Lorsque la princesse Théodora lui demande de se faire passer pour elle à bord du bateau qui doit la ramener à Constantinople, Katerina sent la panique l’envahir. Sa maîtresse a certainement perdu la raison ! Comment elle, simple suivante, et de surcroît ancienne esclave, pourrait-elle passer pour une princesse ? Imiter la voix impérieuse et les attitudes gracieuses de Théodora ? Il le faudra bien, car Katerina a juré obéissance à celle qui a jadis racheté sa liberté. Tremblante, elle affronte la troublante proximité du commandant Ashfirth, chargé de l’escorter étroitement. Et craint, dès le premier regard, que ses yeux d’azur ne percent tous les secrets qu’elle cache sous ses voiles…Lire un extrait
Mon avis :
Un peu marre de l’Angleterre, des Highlands et autres contrées normandes qui font les beaux jours de la romance historique ? Envie de dépaysement ? Alors, voguez vers la belle Constantinople avec Carol Townend et sa nouvelle saga des Fiancées du Bosphore.
♦♦♦ Une bouffée d’air frais ♦♦♦
Ce 1er tome est tout simplement une bouffée d’air frais qui lance sans aucun doute une série très prometteuse. Tous les ingrédients sont réunis pour ne pas vous faire lâcher ce roman avant la dernière page : aventures, tentation, interdits, dangers. Tout est bien dosé, les personnages et leurs péripéties sont crédibles. Pas de fioritures. Bref, Carol Townend sait parfaitement où mener sa barque.
L’histoire commence au fin fond de l’empire grec aux portes d’un couvent où la princesse Théodora s’est réfugiée avec ses dames de confiance pour fuir son futur mari, le duc Nikolaos. L’empereur Nicéphore a chargé son meilleur homme, Ashfirth Saxon, le commandant de la garde varangienne, de ramener sa nièce au palais afin que celle-ci se marie et consolide son pouvoir déclinant par cette alliance. Sauf que Théodora n’en a pas la moindre envie et implore sa suivante Katerina, une ancienne esclave affranchie, de prendre sa place. En effet, le subterfuge peut fonctionner puisque les deux femmes ont à peu près la même taille, la couleur de leurs yeux est identique et le voile permettra de cacher son visage. Prête à tout pour sa maîtresse, Katerina accepte la peur au ventre qu’elle ne soit démasquée et percée à jour par Ashfirth.
♦♦♦ Entre tentation et dangers ♦♦♦
C’est ainsi que commence leur périple sur la mer de Marmara où pirates et ennemis de l’empire naviguent eux aussi, obligeant Ash à réduire l’escorte de la princesse au minimum pour passer inaperçu. Katerina se retrouve ainsi seule ou presque (seule Annie, une autre suivante l’accompagne) en compagnie du beau guerrier aux cheveux de jais et au regard azur. Ce huis-clos va – vous vous en doutez – les rapprocher et la tentation de céder au charme de l’autre va devenir de plus en plus difficile à combattre pour l’un comme pour l’autre. En effet, Katerina ne peut se permettre cette aventure compte tenu du rôle qu’elle a à jouer et Ash ne peut tout simplement pas espérer le moins du monde oser toucher une femme de sang royal. Céderont-ils à leurs pulsions ? Je vous laisse le découvrir par vous-même, surtout que Ash aura fort à faire une fois arrivé à Constantinople puisque l’empereur, que beaucoup jugent incompétent, subit une rébellion visant à le renverser et que Katerina, elle, s’évertue à fausser compagnie à ses gardes afin de se rendre au marché aux esclaves, s’exposant ainsi au danger.
En conclusion :
Bref, vous ne vous ennuierez pas une minute aux côtés de Ashfirth et Katerina. Vous serez époustouflés par les décors variés et décrits d’une main de maître par l’auteure tant et si bien que vous aurez l’impression d’y être. Vous n’aurez qu’une seule envie : que le tome 2 sorte rapidement pour découvrir la suite de ces aventures, cette fois aux côtés d’Annie séparée de Katerina lors de la révolte et qui ne doit sa survie qu’à ce mystérieux esclave barbare acheté la veille.