Hello les Bigronautes!
Tequi, passant par ici, se dira "Wow, elle en a mis du temps! C’est qu’elle a pas aimé…" La vérité, c’est que la série dont je vais vous parler ici et qu’elle m’a recommandée…je ne savais pas quoi en penser jusqu’au neuvième et avant-dernier épisode. Et là, j’ai compris qu’en fait, ce n’est pas tant que je n’aimais pas…c’est plutôt que j’avais les fois.
Donc, si vous voulez savoir pourquoi et surtout qui a réussi à me mettre dans un tel état de stress, venez donc lire ma critique de Fargo.
Y a pas de spoilers. (Dites donc, je m’améliore, ça fait longtemps que j’ai pas spoilé dans un de mes articles!)
Fargo, ça raconte la rencontre fortuite entre Lorne Malvo, assassin notoire, et Lester Nygaard, loser notoire, aux urgences de l’hôpital de la petite ville de Bemidji dans le Minnesota. Cette rencontre va faire boule de neige et bouleverser la vie de nombreuses personnes au sein de la petite communauté… Mais aussi au-delà.
Le pire, c’est que tout ceci est donc adapté d’une histoire vraie, d’une réelle affaire qui a fait apparemment pas mal de vent aux USA en 2006. Evidemment, les noms ont été changés. Mais à part ça, tout est…raccord, dirons-nous. Ce qui rend l’intrigue encore pire.
Pire parce que Malvo est un psychopathe. Je ne sais pas comment le désigner d’autre parce que réellement, il fout les boules la plupart du temps. C’est donc lui la raison principale de mon mal-être pendant le visionnage de la série, qui ne fait pourtant que dix épisodes, ce qui n’est pas la mer à boire.
Mais voilà donc. Ce personnage affreux arrive à me foutre les boules et à carrément me faire peur parce qu’il est capable de tuer n’importe qui: de la policière bien gentille au vieux tenancier de bar en passant par l’innocente poupée qui s’est entichée de lui… A-ffreux ce que ça fout le stress.
Mais ban. Vous avez compris. Parlons donc des personnages, et du casting.
Je ne parlerai que de cinq d’entre eux, vous comprendrez pourquoi.
Lorne Malvo est donc incarné par Billy Bob Thornton, l’ex Monsieur Jolie, qui arrive donc à me mettre les nerfs en pelote en un regard de psychopathe. Parce qu’en soi, Malvo n’est pas l’assassin "type" qui dégomme tout le monde en gueulant à plein poumons, non, pire: il a l’air presque normal. Si ce n’est qu’un seul regard appuyé de sa part et on se pisse dessus. Voilà.
Lester Nygaard est quant à lui incarné par mon ptit chéri Martin Freeman, qui pour le coup m’a donné envie de le baffer plus d’une fois. Non seulement parce que son personnage est le pire des imbéciles, mais aussi parce qu’il a pris le pire accent américain de l’Histoire des Britons qui ont tenté de prendre l’accent Yankee. Yuk.
Molly Solverson, l’adjointe au shérif chargée de l’enquête et finalement l’une des seules personnes sensées de cette ville-là, est incarnée par Allison Tilman, que je ne connaissais pas mais qui a un bon potentiel.
Gus Je-ne-sais-plus-son-nom, l’adjoint au shérif de la ville voisine Duluth et réel cracker tellement il est mignon, est incarné par Colin Hanks, fils de Tom (comme si ça ne se voyait pas). Il est franchement mon personnage préféré hands-up.
Et enfin, Gina Hess, femme de l’une des victimes et grosse grognasse tellement elle est con, est incarnée par Kate Walsh, votre chouchoute de Private Practice.
Je citerai aussi Mr Numbers, le sourd, que je ne peux m’empêcher de kiffer malgré moi. Même si je ne connais pas l’acteur qui l’incarne. On s’en fout.
Bref, voilà. Cette série, pourtant produite sous la coupe des Frères Coen (ben c’est normal, c’est eux qui avaient réalisé le film éponyme de 1986 avec Bruce Willis), ne m’a pas fait rire, au contraire. Et moi qui ne suis pas super fan du genre thriller, ben me voilà, en fin de série, sans savoir quoi penser d’une série bien foutue…mais qui fout les boules.
Tentez-la donc si vous avez le cœur accroché! ;)
Note: 6/10