« On se demande si ceux qui font les pistes sont déjà montés sur un vélo«
Cette phrase entendu des dizaines de fois par chacun d’entre nous, usagers des pistes, traduit un véritable malaise lorsque nous constatons des aberrations sur des parcours sensés nous permettre de nous déplacer en toute sécurité.
Dans la ville d’Anglet, on a imaginé mettre une barrière dans une descente pour empêcher les cyclistes de croiser la route du Port de Plaisance. Comme cela ne suffisait pas pour garantir la sécurité, on a depuis peu, rajouter un panonceau pour annoncer STOP dans 10 mètres ! Résultat, des frayeurs quotidiennes et des statistiques sans doute intéressantes à consulter…
Dans 90% des cas, ces pièges à cyclistes et rollers, sont là pour empêcher les automobilistes d’utiliser ces emplacements. Mais voilà une bonne solution pour faire des économies et remplir les caisses de l’Etat : économiser sur ces mobiliers urbains et augmenter significativement les contraventions (et les équipes chargés de les mettre) pour tout contrevenant à moteur qui prendrait une piste cyclable pour un parking, une aire de repos ou une voie de circulation alternative ! Un vrai gisement d’emplois et de recettes fiscales !
Que faire dans ce cas ? Sans doute, prendre une photo de ce lieu, l’envoyer pour une nouvelle rubrique à votre site préféré (pistes-cyclables.com
- A lire dans l’Indépendant : Littoral des P.-O. : quand piste cyclable ne rime plus avec sécurité
Et on finit par une petite histoire de nos amis belges :
Que trouve-t-on en face de l’Institut de la sécurité routière belge ?
Réponse en vidéo