Un film de Julien Leclerq (2013 - France) avec Gilles Lellouche, Tahar Rahim, Raphaëlle Agogué, Mélanie Bernier, Riccardo Scamarcio, Philippe Nahon
Rien compris.
L'histoire : Gillou vit à Gibraltar où il tient un bar-restaurant avec sa femme. Acculé par les dettes, il accepte la proposition d'un agent des douanes français : des dealers fréquentent son bar, qu'il écoute discrètement leurs conversations et rapporte à Pépère Tahar ce qui se dit ; moyennant récompense subséquente, bien sûr. Sauf que les méchants sont pas idiots et vont se faire menaçants. Sauf que les Anglais vont se mettre sur le coup, parce que Gibraltar, c'est à eux. Etc. etc. etc.
Mon avis : Je ne suis pas bête, pourtant. Bon, c'est vrai que Lynch ou Malick me laissent parfois perplexes, mais ce sont de grands artistes et le propre de l'art est de déconcerter. J'ai aussi parfois des problèmes avec les James Bond et aussi avec certains films de SF qu'il me faut voir plusieurs fois avant de piger. Mais quand même, j'étais toujours la première à l'école ! Flûte.
Jusqu'ici tout va bien...
Toujours est-il que j'ai rien pigé à ce truc, qui m'a rapidement énervée. Et que je travaille pour les Français, et que je me range du côté des Anglais, des Italiens, des Marocains, des Espagnols, des bons, des méchants... Une vraie girouette, ce mec. J'ai cru capter qu'il n'avait pas trop le choix et qu'il était piégé, mais bon... ça m'a franchement bien barbée ces aventures de barbouzes en tous genres, avec les clichés et les gros pétards qui vont avec. Et pourquoi ils se tirent tous dans les pattes, tous ces douaniers de tous pays ? Et qu'est-ce qu'ils foutent là les Français ?
Il paraît que c'est inspiré d'une histoire vraie. Pauvre gars, il s'est vraiment fait pigeonner jusqu'au trognon.
J'aime bien Gilles Lellouche, mais là on n'éprouve aucune empathie pour lui. Il met sans cesse sa famille en danger et son air pleurnichard nous laisse froids : t'avais qu'à pas y aller, a-t-on envie de dire.
Circulez, y a rien à voir.
...là, ça va se gâter...
Si, le bébé est cro' mignon. Je lui mets deux points.
Critiques pas emballées, celle-ci résume assez bien l'affaire : "Appliqué mais maladroit, le héros de "Gibraltar" devient vite une sorte de Oui-Oui chez les narco-traficants. Au lieu de plonger dans un thriller haletant (...), on se retrouve dans une sorte de mélo prévisible, faute de suspense" (Le Figaroscope). Le public semble encore moins emballé ; le film a fait 270.000 entrées.