Titre un peu facile, je le concède, mais à lire les commentaires sur le site d'Eric Reppert, on serait en droit de se poser des questions sur la nature de ce breuvage, classifié en Vin de Table de France. Grenache gris, blanc et puis du maccabeu, aussi (carrabeu, lorsqu'on le prononce avec l'accent lémanique, mais c'est une private joke!). Si ce vin est un OVNI, alors moi je suis un martien! Encore que le vert ne me sied pas particulièrement au teint. Le rougeaud non plus, d'ailleurs, je m'empresse de le souligner avant que les mauvaises langues ne s'en chargent, même si je suis entré dans l'âge mûr depuis quelque temps.
Maria Fita, je connaissais de nom, j'ai découvert pour de vrai il y a peu, en ne commençant pas forcément
Et puis, surtout, donc, ce Schmitou n°4, au nez minéral, frais, tendu, m'évoquant les beaux chardonnays jurassiens ouillés. On est où, là? Un équilibre résolument septentrional qui démontre bien que la fraicheur, on peut aller la chercher, dans le Sud. La fraicheur malgré la richesse, parce que le vin est mûr, tendu et minéral en bouche. On pourrait presque lui trouver de fines notes oxydatives, un peu grillées et/ou levuriennes, mais je le perçois plus comme de la minéralité. Une bouteille à laquelle je n'ai pas essayé de résister, en accompagnement de gambas à la plancha, aromatisées avec une petite marinade citron-huile d'olive-absinthe-graines de fenouil.
Vin étonnant, non?
Olif
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