L’inspecteur Fin Macleod est envoyé sur son île natale, Lewis, afin d’enquêter sur un assassinat présentant de nombreuses similitudes avec celui commis à Edimbourg des semaines auparavant. Le policier retrouve des amis et des connaissances qu’il n’avait plus vus depuis dix-huit ans. Les vieilles rancœurs sont toujours présentes et des souvenirs oubliés remontent à la surface.
Quel superbe roman ! Quelle lecture magnifique ! J’ai adoré. La construction de récit sert merveilleusement bien une histoire passionnante de bout en bout et un héros terriblement attachant. Fin Macleod est un homme d’apparence paisible, mais son esprit est traversé de doutes et blessé par trop de malheurs. L’atmosphère de l’île est aussi crépusculaire que cette étrange enquête et crée une ambiance tendue parce que noyée sous les souvenirs. Souvenirs abondants, captivants, où l’on découvre un Fin Macleod à différentes périodes de son enfance et de son adolescence. Un chapitre sur deux fait référence au passé, tandis que les autres sont consacrés au présent et à l’enquête en cours.
Je n’ai pas lâché mon livre avant de l’avoir fini. Il me tarde de commencer le roman suivant, puisque L’île des chasseurs d’oiseaux est le premier volume d’une trilogie !
MAY Peter, L’île des chasseurs d’oiseaux, Actes sud, coll. Babel noir, 2011
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