A force de faire le grand écart, ça va finir par se voir… que vous n’avez pas de c. s (censuré).
Depuis le début du mouvement de divergence de ceux que la presse nomme les frondeurs d’avec le gouvernement, lesdits députés ne cessent d’osciller entre la contestation et l’alignement, à chaque pression plus ou moins nette des derniers irréductibles hollandais. J’ai déjà dénoncé en son temps cette attitude hypocrite qui consiste à râler et aboyer en montrant les crocs pour mieux se coucher ensuite, dès que leur maître à tous donne de la voix.
La sortie de Montebourg, suivie de près par Hamon, sensés être à la gauche du PS (mais qui est encore dupe ?) aurait pu rallumer quelque espoir parmi ceux qui souhaitent un réel changement de ligne politique, enfin dirigée vers les plus modestes, ce signal fort et ambitieux en termes de changement économique qui nous réconcilierait tous, enfin, au sein du peuple de gauche. Mais c’était sans compter sur la duplicité de certains que le grand écart ne dérange pas outre mesure…. au risque de se briser les couilles sur le parquet que leurs dents rayent… Car maintenant qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient (un maroquin), pourquoi donc se feraient-ils trop véhéments, au risque de perdre leurs émoluments et autres avantage en nature ? je dis ça… je dis tout. Car on ne saurait me convaincre qu’il y a une cohérence et de l’honnêteté personnelle à critiquer la politique économique du gouvernement d’un côté pour marquer de l’autre sa loyauté envers Hollande. Aucune contradiction, vraiment ?
De toute manière, ma conviction est faite. Une autre politique économique est certainement possible… mais pas plus avec le PS qu’avec l’UMP (et encore moins le FN).